Ciné-concerts à l’Institut Lumière
Un nouveau rendez-vous du dimanche autour du cinéma muet, à partir du 12 septembre et toute l’année
Chaque dimanche après-midi, l’Institut Lumière organise une série de ciné-concerts avec des sublimes films muets des années 1920. Vous pourrez découvrir sur le grand écran Le Dernier des hommes de Friedrich Wilhelm Murnau, Le Vent de Victor Sjötröm, L’Homme qui rit de Paul Leni et La Passion de Jeanne d’Arc de Carl Theodor Dreyer accompagnés au piano par Didier Martel, Denis Fargeat et Fred Escoffier.
Au programme
Séance unique : Dimanche 12 septembre à 14h30 Le Dernier des hommes de F. W. Murnau (Allemagne, 1925, 1h30, N&B) Accompagnement au piano par Didier Martel À l’Hôtel Atlantic de Berlin, le vieux portier (Emil Jannings) a fière allure avec son bel uniforme à boutons dorés. Tout le monde le salue et le respecte. Il est considéré comme une personnalité pour avoir le privilège de pénétrer chaque jour dans le monde des riches. Mais un jour, devenu trop vieux pour exercer sa profession, il se retrouve préposé aux toilettes et doit quitter la redingote qui faisait sa fierté. Ceux qui l’estimaient le méprisent car il n’est plus que le dernier des hommes, objet de moqueries et d’insultes... |
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Séance unique : Dimanche 19 septembre à 14h30 Le Vent de Victor Sjöström (États-Unis, 1928, 1h35, N&B) Accompagnement au piano par Didier Martel Une frêle jeune fille arrive chez son cousin, qui possède dans l’Ouest profond un ranch balayé par le vent… D’une fulgurante beauté et d’une grande modernité, ce film muet aux allures de western donne à entendre, par la seule puissance des images, le hurlement du vent. Le Suédois Sjöström signe ici un sommet de l’art muet.
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Séance unique : Dimanche 26 septembre à 14h30 L’Homme qui rit de Paul Leni (France, 1928, 1h50, N&B) Accompagnement au piano par Denis Fargeat En Angleterre, à la fin du XVIIe siècle, le roi Jacques se débarrasse de son ennemi, le Lord Clancharlie, et vend son jeune fils, Gwynplaine, aux trafiquants d'enfants qui le défigurent. Le garçon s'enfuit et sauve du froid un bébé aveugle, Dea. Tous les deux sont recueillis par Ursus, un forain. Gwynplaine, baptisé "L'Homme qui rit", devient un célèbre comédien ambulant
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Séance unique : Dimanche 3 octobre à 14h30 La Passion de Jeanne d’Arc de Carl Theodor Dreyer (France, 1928, 1h21, N&B) Accompagnement au piano par Fred Escoffier En 1431, Jeanne est conduite enchaînée, dans le château de Rouen, devant un tribunal ecclésiastique au service de l'occupant anglais. Elle fait front contre les outrages avec une humilité désarmante. Jugée hérétique, elle sera condamnée et brûlée vive sur le bûcher, au milieu d'une foule déchaînée… |
