Tous les jours à la Villa Lumière, un classique du cinéma, une pépite restaurée : des films en noir et blanc issus des catalogues de partenaires fidèles et historiques de l'Institut Lumière : Pathé et Les Acacias.
Les Croix de bois de Raymond Bernard 1916. Engagé volontaire, un étudiant et ses camarades « poilus » vivent le quotidien de la guerre de tranchées… Adaptation impressionnante du livre de Roland Dorgelès, où Raymond Bernard utilise les derniers progrès du cinéma – le mixage du son – pour restituer au plus près les horreurs de la guerre. Mardi 30 août à 19h
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Goupi Mains-Rouges de Jacques Becker Qui a tué la vieille Goupi Tisane ? On soupçonne le Parisien de la famille… Deuxième film du grand Jacques Becker, et, déjà, une grande maestria à observer une dizaine de personnages membres d’un clan des Charentes. Le portrait d’une France archaïque. Vendredi 2 septembre à 19h
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Les Amoureux sont seuls au monde de Henri Decoin Un célèbre compositeur prend sous son aile une jeune pianiste prometteuse. Quand on leur prête une liaison, l’épouse du musicien se sent trahie… Un mélodrame subtil et amer, porté par les dialogues faussement légers d’Henri Jeanson et la prestation magnifique de Louis Jouvet. Samedi 27 août à 16h30
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Voici le temps des assassins de Julien Duvivier Le patron d’un restaurant des Halles (Jean Gabin) reçoit la visite de Catherine (Danièle Delorme), la fille de son ex-femme. Trop confiant, il est touché par la jeune femme… Duvivier offre une reconstitution saisissante du Paris de l’époque et montre son pessimisme foncier à travers la machination à l’œuvre. Vendredi 26 août à 19h15
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Le Désordre et la nuit de Gilles Grangier Enquêtant sur la mort d’un patron de night-club, l’Inspecteur Vallois rencontre la jeune maîtresse du défunt, la séduisante Lucky. Superbe polar nocturne et vénéneux, magnifié par les dialogues de Michel Audiard. Et Gabin désarmé face à Nadja Tiller… Vendredi 16 septembre à 19h
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Films du catalogue Les Acacias :
To Be or Not To Be de Ernst Lubitsch Varsovie, 1939. Une troupe de théâtre joue Hamlet et répète une pièce anti-nazie. Quand la Pologne est envahie, les comédiens résistent à leur façon… Avec brio, Lubitsch installe une mécanique satirique dont l’audace et l’efficacité comique restent stupéfiantes par-delà les années. Mardi 6 septembre à 19h
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Falbalas de Jacques Becker Le grand couturier Philippe Clarence a toujours eu besoin d’aimer pour dessiner ses collections. Il s’éprend de Micheline, promise à son meilleur ami… Peinture brillante du monde de la mode, le troisième film de Jacques Becker, qui se transforme peu à peu en drame virtuose de l’obsession amoureuse. Samedi 3 septembre à 16h30
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Quai des Orfèvres de Henri-Georges Clouzot L’Inspecteur Antoine enquête sur le meurtre de Brignon, vieillard riche et pervers. Le mari de la chanteuse Jenny Lamour est le suspect idéal… Polar magistral et savoureux, où s’expriment à la fois la noirceur de Clouzot et le génie d’acteurs irremplaçables : Jouvet, Blier, Dullin et Suzy Delair. Dimanche 4 septembre à 15h30
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La Strada de Federico Fellini Zampano, un Hercule de foire, fait ses numéros de village en village, accompagné d’une jeune fille simple, Gelsomina. Mais il a un rival… Fellini paye son écot à Chaplin dans cette odyssée poétique de deux marginaux et offre un rôle sublime à son épouse Giulieta Masina. Un sommet de poésie. Dimanche 28 août à 15h30
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Une vie difficile de Dino Risi Un journaliste intègre et naïf (Alberto Sordi) et sa jeune compagne, qui l’a sauvé au temps de la Résistance (Lea Massari) s’aiment et se déchirent dans l’Italie d’après-guerre, où s’éteignent peu à peu les illusions d’un changement social. Une comédie drôle et amère portée par un acteur tragicomique de génie. Jeudi 1er septembre à 19h
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