Billetterie

À BOUT DE COURSE

A Bout De Course4un film de Sidney Lumet


MARDI 30 MAI À 19H

Présenté par Thierry Frémaux


“Une merveille.”
Charlie Hebdo


“Un pont dressé au-dessus du vide où
circulent les plus intenses émotions.”
Les Inrocks


“À redécouvrir d’urgence !”
Télérama



Chef-d’œuvre méconnu de la filmographie de Sidney Lumet, À bout de course, (aussi connu sous son titre original Running on Empty) a été l’une des grandes découvertes du dernier festival Lumière, pour lequel Warner a fabriqué spécialement un nouveau matériel d’exploitation. C’est aussi le film que Thierry Frémaux a choisi de présenter pour lancer cette nouvelle programmation.


A-bout-de-course2À bout de course
de Sidney Lumet
(Running on Empty, 1988, 1h56)

Avec Christine Lahti, River Phoenix, Judd Kirsch et Martha Plimpton

Danny, jeune homme de 17 ans, est le fils d’anciens militants contre la guerre du Vietnam. Ses parents Annie et Arthur Pope organisèrent un attentat à la bombe contre une fabrique de napalm, causant la mort d’un gardien. Depuis, les Pope sont en fuite. Danny vit mal cette situation de mensonge et de dissimulation. Tout va basculer lors de sa rencontre avec Lorna Philips, la fille de son professeur de musique. Un film déchirant, brillamment interprété, sur l’action politique et ses conséquences.

> Achat des places


Autres séances :

Dimanche 4/06 à 16h30
Dimanche 11/06 à 18h30
Vendredi 16/06 à 20h45


Remerciements à Warner logo-warner


« Je suis né dans une famille de juifs new-yorkais. Je suis un enfant de la grande dépression, qui a grandi dans les années 1930. Cette imbrication est, pour moi, une évidence. Elle fait partie de mon être, et c’est sans doute pourquoi on la retrouve dans tant de mes films, spécialement
dans Running on Empty. »

Entretien avec Sidney Lumet pour la sortie du film, août 1988.



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© Crossroads Entertainment / DR

À propos de Sidney Lumet

Cinéaste du conflit, Lumet traduit, selon ses propres termes, « le combat de l’homme pour une meilleure connaissance de soi face à un mode hostile. » Presque toute son œuvre, analyste inlassable et scrupuleux de la société américaine, est consacrée à décrire la lutte d’individus minoritaires contre un système de pression, qu’il soit criminel, financier, raciste, judiciaire ou encore policier. Cinéaste parfois injustement oublié, l’œuvre de Sidney Lumet a été redécouverte lors de la grande rétrospective qui lui fut consacrée au festival Lumière 2022, avec de nombreuses restaurations créées pour l’occasion, et où sa force intacte et sa modernité a frappé les spectateurs.

Extrait de sa filmographie :

1957 : Douze Hommes en colère (Twelve Angry Men)

1973 : Serpico

1975 : Un après-midi de chien (Dog Day Afternoon)

1976 : Network, main basse sur la télévision (Network)

1982 : Le Verdict (The Verdict)

1988 : À bout de course (Running on Empty)

 

À lire dans Le Monde
« Au festival Lumière, hommage à Sidney Lumet, une caméra pour sonder l’injustice » Par Jacques Mandelbaum

 


MY-OWN-PRIVATE-IDAHO

River Phœnix, à toute vitesse !

Sa photo tapissait les murs des chambres des adolescentes américaines. À la fois jeune premier bankable et acteur atypique, River Phoenix a tourné avec Joe Dante, Rob Reiner, Peter Weir, Sidney Lumet, Steven Spielberg ou Gus Van Sant avant même d’avoir 20 ans. Il devient très vite une tête d’affiche, d’abord dans des films extrêmement populaires (Stand by me)  puis montre l’immense ampleur de son talent dans À bout de course et My Own Private Idaho, où il forme avec Keanu Reeves un couple mythique. En 1993, il meurt d’une overdose à la sortie d’un club, sur Sunset Boulevard à Los Angeles, dans les bras de son frère Jaoquin et de sa sœur Rain. Il avait 23 ans et est devenu, instantanément, l’un des objets de culte les plus forts des années 1990.

Extrait de sa filmographie :

1985 : Explorers de Joe Dante

1986 : Stand by Me de Rob Reiner

1986 : Mosquito Coast de Peter Weir (The Mosquito Coast)

1988 : À bout de course de Sidney Lumet (Running on Empty)

1989 : Indiana Jones et la dernière croisade de Steven Spielberg
(Indiana Jones and the Last Crusade)

1991 : My Own Private Idaho de Gus Van Sant

 


 

Extraits de la revue de presse :


« Remarqué dans Explorer et Mosquito Coast, River Phoenix nous avait déjà
ému aux larmes dans Stand by me. Il récidive ici. Avec un charme fou. »

Danièle Heymann, Le Monde



« Les superbes scènes d’extérieur rendent encore plus cruelle, par contraste, la
menace permanente d’une arrestation qui pèse sur la famille Pope
en une terrible routine de l’angoisse. »

Serge Daney, Libération



« Une réflexion passionante sur l’engagement et l’utopie des années 1970. »

Guillemette Odicino, Télérama



« Un état des lieux de l’essoufflement d’un système de valeurs fondé
sur le rejet des institutions, sous la forme d’un road movie sous la contrainte.
Un grand Lumet méconnu. »

Jean-Baptiste Thoret, Charlie Hebdo

 

 

 

 

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