Billetterie

La poésie JEAN VIGO

Comète du cinéma français, disparu à l’âge de 29 ans, Jean Vigo (1905-1934) a laissé une empreinte profonde et durable sur les cinéastes de son temps, et sur ceux qui lui ont succédé. Il est l’auteur d’une œuvre brève : deux courts métrages, le moyen métrage autobiographique Zéro de conduite et le long métrage L’Atalante, chef-d’œuvre de poésie et de beauté, achevé alors que le cinéaste était mourant.

Aujourd’hui, un prix portant son nom récompense chaque année un jeune cinéaste pour « son indépendance d’esprit, sa qualité et son originalité ». En quoi ce jeune cinéaste a-t-il marqué son art, à travers cette carrière trop courte? Réponse à travers la découverte en copies restaurées de cette filmographie fulgurante.

 

Atalante 350

Lun 18/09 à 20h30 (en présence de Nicolas Seydoux)
Autres séances :
Di 24/09 à 14h30 - Di 1er/10 à 14h30 - Je 5/10 à 18h45 - Sa 7/10 à 16h15

L'Atalante (France, 1934, 1h28, N&B)

Un marinier embarque sur sa péniche avec sa toute jeune épouse. Le couple d’amoureux vit son bonheur nouveau au fil de l’eau, sur leur bateau, avec le père Jules. Mais pour la jeune femme, la monotonie de cette vie vient ternir la joie des premiers jours. L’agitation de la ville l’attire [...]

Copie restaurée par Gaumont en association avec La Cinémathèque française et The Film Foundation
Avec le soutien du Centre National du Cinéma et de l’image animée

Zero De Conduite 350

 Me 20/09 à 19h - Sa 30/09 à 16h - Ma 3/10 à 19h

Les courts et moyens métrages de Jean Vigo

Taris, roi de l’eau (1931, 11min, N&B)

Ce documentaire sportif étudie le style de nage de l'ancien champion du monde Jean Taris, et révèle une inventivité technique et formelle étonnante et prometteuse chez l’apprenti cinéaste.


À propos de Nice (France, 1930, 23min, N&B)

Une promenade dans Nice où l'on voit le décor et son envers...

Avec ce court métrage, Jean Vigo se positionne en faveur d'un art engagé. Il construit son film sur des contrastes, des associations d'images et porte un regard satirique sur le monde fortuné des estivants. Impressionné par Le Chien Andalou de Luis Buñuel, Jean Vigo signe une satire poétique où est mis en pratique le cinéma-œil qu’il caractérisait comme genre du documentaire social, " le point de vue documenté ". Tout l’art de l’auteur de L’Atalante est déjà présent. La photographie du film est signée par le Russe Boris Kaufman, chef-opérateur des quatre films du cinéaste, qui deviendra célèbre pour ses collaborations avec Elia Kazan et Sidney Lumet notamment.


Zéro de conduite (France, 1933, 44min, N&B, avec Jean Dasté, Robert Le Flon, du Verron, Delphin)

À la rentrée des classes, Georges retrouve son ami Jules. Leur vie de pensionnaires reprend, partagée entre le chahut dans le dortoir et les punitions. Ils décident de préparer une révolte au sein du collège…

L'œuvre la plus autobiographique de Jean Vigo dans sa version intégrale restaurée. Jugé subversif, le film a été interdit par la commission de censure. Jean Vigo, à l'époque de la sortie du film : « L'enfance. Des gosses que l'on abandonne un soir de rentrée d'octobre dans une cour d'honneur quelque part en Province sous quelque drapeau, où l'on espère l'affection d'une mère, la camaraderie d'un père, s'il n'est déjà mort. Est-ce déjà si lointain ? »

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

  ♦ Jean Vigo : entre la poésie et la révolte - Biographie du Centre international de recherches sur l'anarchisme

  ♦ Hommage de Michel Gondry

  ♦ Interview de Michel Gondry à propos de son choix de L'Atalante pour une carte blanche sur CinéCinéma

  ♦ De Jim Jarmusch à Jean Vigo, la poésie au cinéma - Émission de France Inter

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