Billetterie

Anime !

RETRO ANIME AFF

Une anthologie de l’animation japonaise

Du mercredi 5 juin au dimanche 21 juillet 2024

 

Pour commencer, une précision lexicale : ça s’écrit anime, se prononce animé et désigne l’ensemble de l’animation au Japon. Ne dites donc pas : allons voir un dessin animé (c’est pour les enfants), un film d’animation (c’est souvent pour les plus grands) mais un anime, lequel s’adresse résolument à tout le monde. Car si l’animation japonaise a commencé par s’adresser aux plus jeunes – la puissante Toei était le Disney local – une poignée d’animateurs fiers de leur art décidèrent que dans un pays où le récit visuel (le manga) était roi, il était licite d’avoir de plus hautes ambitions. Parmi eux, Hayao Miyazaki et Isao Takahata, partis fonder en 1985 le désormais légendaire studio Ghibli. L’anime n’est pas réductible à un genre. C’est un sous-continent du cinéma japonais, explorant plusieurs courants : le conte traditionnel, plus ou moins modernisé, montrant souvent un souci écologique rare ; le récit d’apprentissage mettant en scène des ados, troublés, doutant d’eux mêmes, parfois de leurs origines ; une réflexion spectaculaire, jamais mièvre, sur l’avenir et les technologies ; le prolongement d’une série télé très populaire ou d’un manga à succès. Au sein de cette diversité, règne une grande liberté : un goût du syncrétisme qui peut transposer au Japon un conte européen, ou inversement.

Derrière Ghibli, d’autres studios indépendants ont pris la relève. Citons le studio 4°C, connu pour ses œuvres singulières ou futuristes ; ou encore le studio Chizu de Mamoru Hosoda, devenu star de la discipline. Le cinéma d’animation japonais est l’un des plus prolifiques et inventifs au monde, qui conquiert chaque jour un peu plus le public hors de l’archipel.


Remerciements à CTV International, Les Films du Paradoxe, Gaumont, Eurozoom, Michel Gauchon Distribution, Park Circus, Rezo Films, Splendor Films, Warner Bros., Wild Bunch.

 

LES rendez-vous


AKIRA-affSOIRÉE d'ouverture
Séance présentée par Jérémy Cottin
Jeudi 6 juin à 20h30
Akira
 de Katsuhiro Ōtomo (1988, 2h04)

 Achat des places 






situtendsloreille-affconférence sur l'ANIMATION JAPONAISE
Jeudi 20 juin
En présence de Matthieu Pinon, journaliste spécialisé en pop-culture japonaise, rédacteur en chef du magazine Otaku Manga, coauteur de Un siècle d’animation japonaise au cinéma (Ynnis, 2017)

18h30 Conférence « L’animation japonaise au cinéma » (env. 1h15)
 Achat des places 

20h30 Si tu tends l'oreille
de Yoshifumi Kondô (1995, 1h51)
 Achat des places 


 

LES FILMS DE LA RÉTROSPECTIVE

FILMS PRÉCURSEURS

Serpent-Blanc

Le Serpent blanc de Taiji Yabushita (Hakuja den, 1958, 1h19)

Un petit garçon se lie d’amitié avec un serpent blanc doté de pouvoirs magiques. Des années plus tard, le serpent réapparaît sous les traits d’une belle jeune fille… D’après une légende chinoise, le premier long métrage d’animation japonaise en couleurs : beauté picturale d’une fable romantique inscrite dans la nature, qui influença Miyazaki.

Mercredi 19 juin à 17h
Mercredi 26 juin à 16h en VF

HORUS-PRINCE-DU-SOLEIL

Horus, prince du soleil de Isao Takahata
(Taiyō no ōji : Horusu no daibōken, 1968, 1h22)

Ado courageux, Horus a reçu l’épée du Soleil des mains du géant de pierre. Poussé par son père, il va lutter contre la créature maléfique qui asservit son peuple… Au-delà de ses péripéties spectaculaires, un film pivot à l’animation collégiale qui montra que le genre pouvait aussi toucher un public adulte. Beau personnage féminin tiraillé entre le bien et le mal.

Mercredi 12 juin à 16h30 en VF

BELLADONNA

Belladonna de Eiichi Yamamoto
(Kanashimi no Beradonna, 1973, 1h33, Int. -12ans)

Parce qu’elle a été violée lors de sa nuit de noces par le châtelain et ses sbires, la jeune Jeanne pactise avec le diable… Proche de l’underground, cassant les codes de l’animation traditionnelle, ce film singulier, visuellement inspiré par l’Art nouveau et Egon Schiele, épouse l’idéologie de l’époque, prônant la puissance libertaire de la sexualité.

Mercredi 3 juillet à 20h45
Vendredi 12 juillet à 18h30

KIE-LA-PETITE-PESTE

Kié, la petite peste de Isao Takahata (Jarinko Chie, 1981, 1h45)

Son père consacre son temps aux jeux d’argent, sa mère les a quittés, alors la petite Kié gère toute seule le restaurant familial… D’un manga, Ôtsuka (à l’animation) et Takahata (à la réalisation) tirent une irrésistible chronique du petit peuple japonais, dont la courageuse héroïne n’a rien de la petite peste du titre français. Pour petits et grands.

Samedi 13 juillet à 14h30 en VF
Mercredi 17 juillet à 18h30


MERVEILLES DE GHIBLI

MON-VOISIN-TOTORO

Mon voisin Totoro de Hayao Miyazaki (Tonari no Totoro, 1988, 1h26)

Deux petites filles s’installent avec leur père à la campagne près de l’hôpital où séjourne leur mère. Elles vont découvrir des créatures merveilleuses dont Totoro, un esprit de la forêt velu et doux… Le Miyazaki le plus accessible aux plus petits, merveilleux hymne à la communion avec la nature, avec son irrésistible bestiaire-peluche.

Dimanche 9 juin à 16h45
Samedi 22 juin à 14h30 en VF
Jeudi 18 juillet à 20h30

TOMBEAU-DES-LUCIOLES

Le Tombeau des lucioles de Isao Takahata (Hotaru no haka, 1988, 1h29)

Un adolescent et sa jeune sœur fuient les dramatiques bombardements sur Kobe, qui les séparent de leurs parents… L’un des chefs-d’œuvre de l’animation japonaise : avec une grande précision dans la reconstitution, Takahata montre le sort de tous les enfants de toutes les guerres, et tire les larmes. À découvrir à partir de 11 ans.

Samedi 8 juin à 19h
Dimanche 23 juin à 16h45
Jeudi 4 juillet à 20h45
Mardi 16 juillet à 18h30

situtendsloreille

Si tu tends l’oreille de Yoshifumi Kondô (Mimi wo sumaseba, 1995, 1h51)

Shizuku, une ado férue de lecture, s’aperçoit qu’un inconnu emprunte les mêmes livres qu’elle à la bibliothèque du collège. Qui est-il ?… Une petite perle romantique méconnue du studio Ghibli, réalisé par celui qui devait être le successeur de Miyazaki et mourut trop jeune. Un délicieux mélange de réalisme et d’émotion.

Jeudi 20 juin à 20h30 présenté par Matthieu Pinon
Mardi 9 juillet à 16h15

PRINCESSE-MONONOKE

Princesse Mononoké de Hayao Miyazaki (Mononoke-hime, 1997, 2h14)

Dans le Japon du XVe siècle, un jeune guerrier parti soigner un mal mystérieux rencontre un esprit de la forêt, une princesse recueillie par des loups qui alerte du danger que les hommes font courir à la nature… Un récit épique et shakespearien qui interroge le rapport de l’homme à son environnement. La virtuosité foisonnante est un enchantement.

Jeudi 13 juin à 16h30
Dimanche 23 juin à 18h30
Mercredi 10 juillet à 20h30

MES-VOISINS-LES-YAMADA

Mes voisins les Yamada de Isao Takahata
(Hôhokekyo tonari no Yamada-kun, 1999, 1h44)

En petites vignettes drolatiques, la vie quotidienne d’une famille de Japonais moyens : dispute entre les parents, enfants turbulents, regard philosophe du chien… D’après un manga paru dans un grand quotidien, une irrésistible plongée dans la vie sur l’archipel, au graphisme volontairement sommaire et poétique. On dirait du Ozu !

Samedi 8 juin à 14h30 en VF
Dimanche 30 juin à 14h30
Jeudi 18 juillet à 18h30

VOYAGE-DE-CHIHIRO

Le Voyage de Chihiro de Hayao Miyazaki
(Sen to Chihiro no kamikakushi, 2001, 2h05)

Pour sauver ses parents transformés en cochons, une petite fille arpente un univers imaginaire aux nombreuses épreuves… Miyazaki réinvente le merveilleux enfantin, mêlant poésie et trivialité, rêve et cauchemar, dans un récit d’apprentissage peuplé d’un bestiaire sans cesse surprenant. Un film-monde inspiré par l’univers onirique de Lewis Carroll.

Samedi 8 juin à 16h30
Vendredi 12 juillet à 20h30
Dimanche 14 juillet à 16h45

ROYAUME-DES-CHATS

Le Royaume des chats de Hiroyuki Morita
(Neko no ongaeshi, 2002, 1h15)

Une jeune lycéenne solitaire sauve un chat des roues d’un chauffard. Surprise, le félin est le prince du royaume des chats et il est doué de la parole… Très joli récit d’initiation avec animaux anthropomorphes et humains pas loin de « s’animaliser ». Avec une question essentielle : est-il bien raisonnable d’épouser un chat ?

Samedi 22 juin à 18h45
Jeudi 4 juillet à 17h

CHATEAU-AMBULANT

Le Château ambulant de Hayao Miyazaki
(Hauru no ugoku shiro, 2004, 1h59)

Transformée en vieillard par une sorcière, Sophie se fait engager au Château ambulant, demeure mobile d’un puissant magicien… La quintessence de l’art de Miyazaki : créatures fantastiques, machines volantes et une drôle de maison perchée sur ses pattes, qui donne au film son mouvement perpétuel. Huitième collaboration avec le génial compositeur Joe Hisahishi.

Mercredi 12 juin à 20h45
Mardi 9 juillet à 18h30
Samedi 13 juillet à 16h30

CONTES-DE-TERREMER

Les Contes de Terremer de Gorō Miyazaki (Gedo senki, 2006, 1h55)

Dans une contrée magique peuplée de dragons, l’équilibre naturel est menacé par un magicien malfaisant. Le prince Arren tente de sauver le pays… Adaptation d’un cycle de fantasy de la romancière américaine Ursula K. Le Guin, première réalisation du fils Miyazaki (durement jugé par le père !). Un conte majestueux, aux magnifiques décors.

Dimanche 9 juin à 18h45
Vendredi 28 juin à 20h30
Mardi 16 juillet à 20h30

ARRIETTY

Arrietty – Le Petit monde des Chapardeurs
de Hiromasa Yonebayashi (Karigurashi no Arietti, 2010, 1h34)

Un jeune garçon malade fait la connaissance d’une petite fille appartenant au « monde des chapardeurs », de minuscules êtres humains vivant de ce qu’ils trouvent dans les maisons des grands. Mais ce peuple doit rester caché… D’après un roman anglais, le récit touchant et pittoresque d’une amitié interdite. Une fable sur le courage et la résilience.

Samedi 6 juillet à 16h30
Mercredi 10 juillet à 16h30
Samedi 20 juillet à 16h30 en VF

COLLINE-AUX-COQUELICOTS

La Colline aux coquelicots de Gorô Miyazaki
(Kokuriko-zaka kara, 2011, 1h31)

Alors que des étudiants se battent pour empêcher la destruction de leur foyer, menacé par les Jeux Olympiques de 1964, la jeune et méritante Umi rencontre Shun. Leur amour est-il possible ?… Deuxième film du fils Miyazaki, réconcilié avec son père : une histoire touchante inspirée d’un shojo, servie par la beauté des images et un réalisme paisible.

Mardi 11 juin à 18h30
Mardi 25 juin à 16h30
Mardi 9 juillet à 20h45

CONTE-DE-LA-PRINCESSE-KAGUYA

Le Conte de la princesse Kaguya de Isao Takahata
(Kaguya-hime no monogatari, 2013, 2h17)

Des paysans trouvent dans un bambou une jeune fille minuscule qu’ils adoptent et qui devient une très belle jeune femme courtisée par l’empereur lui-même… Le dernier film de Takahata, cinq ans avant sa mort : inspiré d’un conte médiéval célébrissime au Japon, il fait preuve d’une audace graphique stupéfiante, animant aquarelles et estampes. Une splendeur.

Samedi 22 juin à 20h30
Jeudi 27 juin à 15h45
Dimanche 7 juillet à 18h30

SOUVENIRS-DE-MARNIE

Souvenirs de Marnie de Hiromasa Yonebayashi
(Omoide no Marnie, 2014, 1h43)

Envoyée à la campagne pour soigner son asthme, la petite Anna fait connaissance de Marnie, qui devient sa meilleure amie. Mais qui est vraiment cette mystérieuse enfant qui lui paraît étrangement familière ?… Un récit d’initiation et une quête des origines en forme de fable fantastique. Beauté des décors, émotion des situations. Une réussite.

Jeudi 13 juin à 19h
Jeudi 20 juin à 16h15


GRANDS MAÎTRES

AKIRA

Akira de Katsuhiro Ōtomo (1988, 2h04)

Dans Tokyo détruit par l’atome, Tetsuo est un jeune motard en rébellion contre l’ordre établi. Le jour où il croise un enfant au visage de vieillard, son destin bascule… Adaptation culte, par l’auteur lui-même, d’un manga majeur qui secoua le Japon des années 1980. Une brutale et brillante chevauchée cyberpunk dans un avenir pas loin de nous rattraper.

Jeudi 6 juin à 20h30 présenté par Jérémy Cottin
Mardi 25 juin à 20h45
Samedi 6 juillet à 18h30
Dimanche 21 juillet à 19h

GHOST-IN-THE-SHELL

Ghost in the Shell de Mamoru Oshii (Kôkaku kidôtai, 1995, 1h23)

Japon futuriste. Une femme flic cyborg, le Major Kusanagi, dirige une unité spécialisée dans les affaires difficiles. Elle s’interroge bientôt sur sa part d’humanité restante… Une ambiance de science-fiction planante et ses décors hyperréalistes. Quand Kusanagi sombre dans la nostalgie d’un impossible état humain, le récit atteint une authentique poésie.

Samedi 6 juillet à 21h
Mercredi 10 juillet à 18h30
Dimanche 14 juillet à 19h15 
Vendredi 19 juillet à 21h

MEMORIES

Memories de Kōji Morimoto, Tensai Okamura et Katsuhiro Ōtomo
(Memorîzu, 1995, 1h53)

Trois visions du futur : des astronautes attirés par un message venant d’une station spatiale abandonnée ; un homme se transforme en arme biologique ; le quotidien d’une ville en guerre… Sur trois récits du grand Ōtomo (qui réalise le dernier segment), des univers d’animation spectaculaires et nihilistes. Une œuvre qui fit définitivement prendre l’anime S-F au sérieux.

Vendredi 14 juin à 20h30
Jeudi 11 juillet à 16h
Samedi 20 juillet à 18h30

LEO-ROI-DE-LA-JUNGLE

Léo, roi de la jungle de Yoshio Takeuchi (Janguru taitei, 1997, 1h39)

Léo veille sur la jungle et sur ses deux lionceaux récemment venus au monde. Mais les dangers sont nombreux, y compris sous la forme de trafiquants à la recherche de pierres magiques… D’après un célébrissime manga d’Osamu Tezuka, un anime écolo et émouvant, où les animaux sont bien plus sages que les humains.

Samedi 6 juillet à 14h30 en VF

PERFECT-BLUE

Perfect Blue de Satoshi Kon (Pâfekuto burû, 1997, 1h21, Int. -12ans)

Mima, chanteuse à succès d’un groupe féminin, décide d’abandonner la scène pour devenir actrice. Mais certains fans ne sont pas d’accord et sa vie devient un cauchemar… Brillant thriller néo-hitchcockien qui pointe les excès du star-system nippon. Entre rêve et réalité, la descente aux enfers d’une poupée-star.

Vendredi 7 juin à 21h15
Vendredi 14 juin à 18h30
Dimanche 30 juin à 18h45

JIN-ROH

Jin-Roh – La Brigade des loups de Hiroyuki Okiura (Jin-Rô, 1999, 1h42)

Dans un Japon alternatif occupé par les Nazis, les forces de sécurité pourchassent les rebelles. Un policier, Fusé, troublé par une opposante, refuse de la tuer… Sur un scénario et d’après un manga de Mamoru Oshii, une fable dystopique, ultra inventive, inspirée du Petit chaperon rouge, qui alterne violence et émotion.

Mardi 11 juin à 20h30
Vendredi 21 juin à 18h30

PAPRIKA

Paprika de Satoshi Kon (2006, 1h30)

Des scientifiques ont inventé une machine thérapeutique qui pénètre dans les rêves. Le Docteur Chiba y apparaît sous les traits de la rousse Paprika. Plusieurs machines sont volées… Un puzzle mental en forme de thriller d’une grande sophistication, qui, dit-on, inspira Christopher Nolan pour Inception. Un voyage visionnaire entre réalité et inconscient.

Jeudi 13 juin à 21h

GARCON-ET-LA-BETE

Le Garçon et la bête de Mamoru Hosoda (Bakemono no ko, 2015, 1h59)

En fuite après la mort de sa mère, Ren pénètre par hasard le monde des bêtes, une sorte d’univers médiéval de la ville moderne. Kutamatsu cherche justement un apprenti pour l’aider à devenir le maître des lieux… Un brillant récit d’action aux combats spectaculaires qui pose d’essentielles questions sur l’humanité et l’animalité. Un grand film.

Vendredi 7 juin à 16h
Dimanche 9 juin à 14h30
Samedi 13 juillet à 18h45
Mercredi 17 juillet à 20h30

Suzume

Suzume de Makoto Shinkai (Suzume no Tojimari, 2022, 2h02)

Dans une petite ville de Kyushu, Suzume rencontre un homme voyageant à la recherche d'une porte. Décidant de le suivre dans les montagnes, elle découvre une unique porte délabrée trônant au milieu des ruines, seul vestige ayant survécu au passage du temps... Un sublime périple émotionnel, par le réalisateur des iconiques Your Name et Les Enfants du temps.

Mercredi 3 juillet à 16h15
Samedi 20 juillet à 21h

BELLE

Belle de Mamoru Hosoda (Ryû to sobakasu no hime, 2021, 2h01)

Une jeune habitante des montagnes, peu sûre d’elle, Suzu, devient dans un monde virtuel une chanteuse superstar, Belle, au milliard de fans. Évidemment s’il y a une Belle, c’est qu’il y a aussi une Bête dont la quête peut s’avérer dangereuse… L’animation sophistiquée et les thématiques chères à Hosoda. Beauté, romantisme, suspense.

Mercredi 12 juin à 18h30
Vendredi 21 juin à 16h15
Dimanche 21 juillet à 16h45


PÉPITES CONTEMPORAINES

AMER-BETON

Amer Béton de Michael Arias (Tekkon kinkurîto, 2006, 1h51)

Deux enfants presque sauvages, Noir et Blanc, tentent de défendre leur ville contre les yakuzas qui n’ont de cesse de la moderniser… Brillante adaptation (par un cinéaste américain nippophile et nippophone) du manga Tekkonkinkreet qui décrit avec amertume et non sans réalisme la transformation des métropoles japonaises. Magnifique décor urbain.

Samedi 13 juillet à 21h

ENFANTS-DE-LA-MER

Les Enfants de la mer de Ayumu Watanabe
(Kaijû no kodomo, 2019, 1h51)

Dans l’aquarium où travaille son père, Ruka fait la connaissance de deux singuliers jumeaux gardés en observation. Ils lui révèlent un terrible secret… Le « teen-movie » se transforme peu à peu en hymne à la puissance poétique des océans, à l’animation stupéfiante, notamment dans un final quasi psychédélique. Étonnant.

Mercredi 3 juillet à 18h30

ON-GAKU-NOTRE-ROCK

On-Gaku : Notre rock ! de Kenji Iwaisawa (Ongaku, 2019, 1h11)

Chef d’un trio de lycéens limite « bad boys », Kenji se prend de passion pour la musique. Mais ni lui, ni ses amis ne savent jouer d’un instrument. Et alors ?… Éloge de la débrouillardise créative, cette attachante et cocasse adaptation d’un manga fait mouche, trimbalant ses personnages stylisés dans un charmant univers pastel.

Vendredi 28 juin à 18h30

VIOLET-EVERGARDEN

Violet Evergarden, le film de Taichi Ishidate
(Gekijouban Violet Evergarden, 2020, 2h20)

Quelques années après la guerre, la jeune Violet,  ex-machine à tuer, tente de se reconstruire dans son nouveau travail d’écrivain public ou « poupée de souvenirs automatiques »… Adaptation d’une série de romans « jeune adulte » qui ont déjà donné naissance à une série et un premier film. Portrait émouvant de personnages en quête d’humanité.

Vendredi 21 juin à 20h30
Samedi 29 juin à 16h45

FIRST-SLAM-DUNK

The First Slam Dunk de Takehiko Inoue (2022, 2h04)

Joueur de grand talent, Ryota a découvert le basket-ball grâce à son frère aîné. Le voici à la veille de la finale du championnat inter-lycées… Conclusion d’une saga sportive extrêmement populaire (manga en 31 volumes, série et déjà quatre longs métrages) qui vaut pour l’inventivité et le réalisme de son animation et le suspense de la compétition !

Samedi 8 juin à 21h
Mardi 2 juillet à 21h
Vendredi 19 juillet à 18h30


DES SOIRÉES DOUBLE PROGRAMME

LUPIN

Lupin III
Le petit-fils d’Arsène Lupin est le héros ultra populaire de plusieurs séries pour la télévision, de mangas et d’une douzaine de longs métrages. C’est lui, héros de la cambriole, qui permit à Miyazaki de passer à la réalisation pour une enquête pleine de charme ; le deuxième film, en images de synthèse, fait du cambrioleur un quasi James Bond. Très réjouissant !
Pass 2 films

Le Château de Cagliostro
de Hayao Miyazaki
(Rupan sansei: Kariosutoro no shiro, 1979, 1h40)

Jeudi 27 juin à 18h30

Lupin III: The First de Takashi Yamazaki (2019, 1h33)
Jeudi 27 juin à 20h45

EVANGELION

Neon Genesis Evangelion de Hideaki Anno
Récapitulatif et complément à la série devenue succès mondial, deux films sortis quasiment coup sur coup dont le second offre une fin alternative… Quinze ans après une guerre qui a ravagé la Terre, la voilà attaquée par des extraterrestres. Les Evangelion, armes sophistiquées de combat, s’opposent aux assaillants. Un univers d’une richesse visuelle et thématique remarquable.
Pass 2 films

Evangelion: Death (True)²

(Shin seiki Evangelion Gekijô-ban: Shito shinsei, 1998, 1h41)

Vendredi 5 juillet à 18h30

The End of Evangelion
(Shin Seiki Evangelion Gekijōban: Ea/Magokoro o, Kimi, 1997, 1h27)
Vendredi 5 juillet à 20h30

POKEMON

Pokémon, les premiers films – en VF 
Les deux premiers films de la série Pokémon, qui en compte 24 ! Accompagné de son fidèle Pikachu, Sacha veut devenir le maître des dresseurs de Pokémon. Mais la dangereuse Team Rocket a d’autres ambitions… Phénomène mondial, à l’invention narrative et morphologique impressionnante. Être accompagné d’un expert peut être un plus, a fortiori s’il s’agit d’un Pokémon.
Pass 2 films

Pokémon : le Film
de Kunihiko Yuyama
(Gekijôban Poketto Monsutâ:Myûtsû no Gyakushû, 1998, 1h36)

Jeudi 11 juillet à 18h30

Pokémon 2 - Le pouvoir est en toi de Kunihiko Yuyama
(Gekijôban Poketto Monsutâ Maboroshi no Pokemon Rugia Bakutan,
1999, 1h24)

Jeudi 11 juillet à 20h45

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