Festival Lumière :
Prolongations !
Du mercredi 22 octobre au jeudi 20 novembre 2025
Prolongez le plaisir du festival Lumière
avec notre sélection issue de l’édition 2025.
Michael Mann : Prix Lumière 2025
de Michael Mann
(Thief, 1981, 2h04)
À Chicago, Frank, bandit de haut vol, pactise avec un caïd sans foi ni loi, dans l’espoir de réaliser son rêve… Premier long métrage du cinéaste qui filme la ville comme personne, et dévoile toute l’essence de son cinéma, avec un James Caan immense.
de Michael Mann
(The Last of the Mohicans, 1992, 1h55)
1757, la France et l’Angleterre se disputent les terres d’Amérique. Trois trappeurs, derniers d’un peuple en extinction, guident les filles d’un colonel écossais… Une fresque puissante avec Daniel Day-Lewis et Madeleine Stowe, grandioses !
de Michael Mann
(1995, 2h50)
Un flic tenace se lance à la poursuite d’un braqueur tout aussi obstiné… Un scénario rythmé par les traques et fusillades, le duel De Niro/Pacino inoubliable : un polar monumental !
de Michael Mann
(The Insider, 1999, 2h38)
Un journaliste d’investigation fait appel à un ancien employé d’une grande entreprise de tabac pour l’aider à révéler de lourds secrets concernant la toxicité des produits… Un film engagé, brillamment porté par Russell Crowe et Al Pacino.
de Michael Mann
(Collateral, 2004, 2h)
En pleine nuit, à Los Angeles, un chauffeur de taxi se voit contraint d’aider un mystérieux tueur à gages… Un film d’action esthétique à la beauté formelle sidérante, porté avec justesse par le duo impitoyable Tom Cruise et Jamie Foxx.
de Michael Mann
(Miami Vice, 2006, 2h19)
Miami. Suite à une série d’assassinats, deux flics (Colin Farrell et Jamie Foxx) s’infiltrent dans un cartel et rencontrent la séduisante Isabella (Gong Li)… Néo-film noir, une plongée hyperréaliste dans l’univers des cartels. Intense.
L’art de Louis Jouvet
de Marcel Carné
(1938, 1h35)
Dans un hôtel au bord du canal Saint-Martin, alors qu’un jeune couple décide d’en finir, les pensionnaires vont et viennent… Un film d’un réalisme noir, aux dialogues inoubliables de Henri Jeanson, avec Arletty, Annabella, Jean-Pierre Aumont, Louis Jouvet.
de Christian-Jaque
(1946, 1h47)
Jean-Jacques Sauvage revient à Lyon, décidé à éclaircir les circonstances d’un accident dont il a été victime vingt ans auparavant… Louis Jouvet, Gaby Morlay, François Périer, et la truculente Marguerite Moreno. Savoureux !
de Henri-Georges Clouzot
(1947, 1h45)
Enquête autour du meurtre d’un vieillard riche et pervers. Le mari de la chanteuse Jenny Lamour est le suspect idéal… Un polar savoureux où s’expriment la noirceur de Clouzot et le génie des acteurs : Jouvet, Blier, Dullin et Delair.
de Henri Decoin
(1949, 1h40)
L’inspecteur Carrel enquête sur plusieurs meurtres dont celui d’un certain truand professionnel qui lui ressemble trait pour trait… Un polar captivant d’une grande originalité, avec Louis Jouvet.
de Guy Lefranc
(1951, 1h44)
Le docteur Knock reprend la patientèle d’un confrère. Il applique alors sa maxime : tout bien portant est un malade qui s’ignore… Rôle phare de la carrière théâtrale et cinématographique de Jouvet, à la fois drôle et acerbe.
Martin Ritt, un cinéaste engagé à Hollywood
de Martin Ritt
(Edge of the City, 1957, 1h25)
Un homme en fuite, Axel (John Cassavetes), trouve un emploi dans les docks et se lie d’amitié avec un ouvrier noir (Sidney Poitier)… Ritt peint avec acuité la condition des exploités, dénonce la haine raciale. Un magnifique film sur la fraternité.
Visuel : Collection Institut Lumière - Pierre-Billard
de Martin Ritt
(The Long, Hot Summer, 1958, 1h57)
Ben, qui traîne une lourde réputation, est embauché par le puissant propriétaire Will Varner (Orson Welles)... Adapté de William Faulkner, un drame familial sous haute tension. Prix d’interprétation à Cannes pour Paul Newman, futur acteur fétiche du cinéaste.
Visuel : Collection Institut Lumière - Pierre-Billard
de Martin Ritt
(1961, 1h38)
À Paris, deux musiciens américains (Paul Newman et Sidney Poitier) jouent les soirs dans un club de jazz. Ils rencontrent des Américaines en visite… La folle ambiance des jam sessions, les aventures et les doutes de deux hommes déracinés.
de Martin Ritt
(Hud, 1963, 1h52)
Hud, séducteur impénitent et peu scrupuleux, est en conflit avec son père, loyal et droit. Le jeune Lon est tiraillé entre son grand-père et son oncle… Splendide western mélancolique. Paul Newman excelle dans ce rôle ambivalent.
Visuel : Collection Institut Lumière - Pierre-Billard © Paramount
de Martin Ritt
(The Spy Who Came in from the Cold, 1965, 1h53)
En pleine Guerre froide, l’agent secret britannique Alec Leamas est envoyé en Allemagne de l’Est. Il doit passer le rideau de fer en toute discrétion… Mise en scène épurée et intrigue à tiroirs, avec Richard Burton et Oskar Werner. Haletant.
de Martin Ritt
(1979, 1h54)
Norma Rae (Sally Field) travaille dans une filature de coton. À l’arrivée d’un délégué syndical, elle se lance dans un combat contre le patronat… Le portrait vibrant d’une ouvrière et femme engagée, défiant les normes sociales. Formidable.
de Martin Ritt
(Nuts, 1987, 1h56)
Un directeur de cabaret (Jean Gabin) engage une jeune danseuse (Françoise Arnoul) pour sa nouvelle revue de French Cancan… L’amour mêlé au divertissement, le spectacle pour toutes les classes sociales font de French Cancan une réussite sans temps mort. L’un des rares films français en technicolor, un jaillissement de couleurs et de mouvements.
Plaisirs du grand écran
de Henri Verneuil
(1969, 2h02)
Le chef du clan des Siciliens organise l’évasion du truand Roger Sartet et l’embarque dans un audacieux hold- up… Des interprètes de haut-vol (Gabin, Delon, Ventura) pour une solide histoire d’honneur bafoué et de sourde vengeance.
de Stanley Kubrick
(1975, 3h04)
En Angleterre au XVIII e siècle, un jeune Irlandais arriviste déterminé à s’élever dans l’échelle sociale gagne le cœur d’une riche veuve... L’ascension et la chute d’un héros tragique par le maître Kubrick. Un chef-d’œuvre somptueusement baroque.
de Milos Forman
(One Flew Over the Cuckoo’s Nest, 1975, 2h13)
Régulièrement incarcéré pour violence, Randle est placé en hôpital psychiatrique pour tester un traitement… Puissant réquisitoire contre les dérives de la psychiatrie et métaphore des totalitarismes. Avec un Jack Nicholson époustouflant !
de Francis Ford Coppola
(1979-2019, 3h02)
Guerre du Vietnam. Le capitaine Willard (Martin Sheen) a une mission : retrouver et éliminer le colonel Kurtz (Marlon Brando)… Un film de guerre tentaculaire qui a marqué l’histoire du cinéma tant par son ampleur que par sa beauté. Une deuxième version voit le jour en 2001, puis une version finale en 2019.
d’Eleanor Coppola, Fax Bahr et George Hickenlooper
(Hearts of Darkness: A Filmmaker’s Apocalypse, 1991, 1h36)
1976. Francis Ford Coppola arrive aux Philippines pour tourner Apocalypse Now. Sa femme documente et filme le tournage démesuré…
d’István Szabó
(1981, 2h25)
Allemagne, années 1930. Un comédien (Klaus Maria Brandauer) est prêt à tout pour réussir, y compris fermer les yeux sur l’ascension des Nazis… L’histoire ambiguë d’une compromission, brillamment mise en scène. Prix du scénario à Cannes et Oscar du meilleur film étranger.
de James Ivory
(A Room with a View, 1985, 1h57)
Lucy Honeychurch (Helena Bonham Carter), en villégiature à Florence avec une vieille cousine, tombe amoureuse d’un Anglais à la mauvaise réputation (Julian Sands)... James Ivory donne vie au roman de Forster avec élégance et délicatesse.
Visuel : © Goldcrest Films International
de Rob Reiner
(When Harry Met Sally..., 1989, 1h36)
Harry et Sally se retrouvent par hasard alors qu’ils avaient partagé un trajet en voiture cinq ans plus tôt… Comédie romantique par excellence, fleuron du genre. Le tandem Meg Ryan et Billy Crystal irrésistible de complicité et de drôlerie.
de David Lynch
(Wild at Heart, 1990, 2h05, int -12ans)
Sailor (Nicolas Cage) et Lula (Laura Dern) fuient la mère de la jeune femme, qui s’oppose à leur amour… Road movie, film noir, western pyromane, conte de fées infernal. Palme d’or en 1990.
de Sean Penn
(1991, 2h07, int -12ans)
De retour du Vietnam, Frank perturbe l’équilibre de Plattsmouth, petite ville du Nebraska... Chronique de l’Amérique profonde et premier grand rôle de Viggo Mortensen.
de James McTeigue
(V for Vendetta, 2006, 2h12)
Dans un Londres dystopique, la jeune Evey (Natalie Portman) est sauvée d’une agression par un colosse masqué à la longue cape noire. Il se nomme V… Ce blockbuster gothique est une vive critique sociale sur un État policier aux dérives fascistes.
de Darren Aronofsky
(2010, 1h48)
Lorsque Nina, sage danseuse d’un ballet new-yorkais, se voit confier le double rôle du Cygne blanc et du Cygne noir, sa psyché bascule… Véritable délire hallucinatoire, Black Swan offre à Natalie Portman un de ses plus grands rôles.
Les découvertes de Lumière 2025
d’Hugo del Carril
(Más allá del olvido, 1956, 1h34)
Fernando perd sa jeune épouse. Après une longue dépression, au cours d’un voyage en France, il rencontre Mónica : parfait sosie de la défunte… Une exploration sensible de la mémoire et de l’oubli, classique du cinéma argentin.
Visuel : © ArgentinaSonoFilm
de Luigi Comencini
(La finestra sul luna Park, 1957, 1h30)
À la mort de sa femme, Aldo se retrouve seul avec son fils, qu’il n’a pas élevé… Comencini explore le lien parent-enfant avec une grande justesse psychologique, 10 ans avant L’Incompris.
Visuel : © Editions Gili Edilig
de Seijun Suzuki
(Tokyo nagaremono, 1966, 1h23)
Tetsuya Hondo (Tetsuya Watari) est un yakuza dont le clan vient d’arrêter ses activités. Il est contacté par un clan rival mais décline l’offre. Il doit échapper aux représailles… Un film inclassable, avant-gardiste, à la grande ambition expérimentale.
de Konrad Wolf
(Ich war neunzehn, 1968, 1h55)
Avril 1945. Gregor Hecker, jeune lieutenant de l’Armée rouge, se dirige vers Berlin avec son unité et redécouvre le pays qu’il a fui des années plus tôt… Basé sur le journal du cinéaste, un film personnel restituant la complexité de l’époque.
Visuel : © DEFA Stiftung / Bergmann Ebert Sperberg
de Jaroslav Papousek
(Ecce Homo Homolka, 1969, 1h23)
Au sein de la famille Homolka, trois générations cohabitent. Leur dimanche d’été qui s’annonçait pourtant bucolique et idyllique, tourne court… Comédie satirique épinglant les travers d’une famille praguoise ordinaire. Savoureux !
d’Anja Breien
(Hustruer, 1975, 1h24)
Trois amies d’enfance se revoient lors d’une fête d’anciens élèves et décident de passer la journée ensemble… Pendant féminin du Husbands de Cassavetes, le portrait joyeux de trois amies et celui en creux, plus cinglant, de leur environnement.
Visuel : © Malavida
d’Anja Breien
(Arven, 1979, 1h35)
À la mort de l’armateur Kai Skang, la famille dispersée se retrouve liée par son héritage. La fortune leur revient, à une seule condition : qu’ils soient unis… Humour et ironie rythment ce drame qui bascule dans la comédie satirique.
Visuel : © Malavida