Septembre 2016
304 pages
REF 05655 23 euros Frais de port : 4 euros Commander
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À propos du livre
Préfaces de Clint Eastwood et Bertrand Tavernier
PRIX TRANSFUGE DU MEILLEUR LIVRE DE CINéMA 2016
Cinéphile éclairant et éclaireur, Pierre Rissient fut, tour à tour, programmateur de cinéma, attaché de presse, distributeur, producteur, réalisateur… Dénicheur de talents également puisqu’il a oeuvré à la reconnaissance européenne d’Eastwood, Schatzberg, Coppola, Tarantino, l’Australienne Jane Campion, le Chinois de Hong Kong King Hu, ou encore le Philippin Lino Brocka. Dans cet ouvrage, il se livre à l’exercice délicat de la mémoire. Il revient sur ces auteurs qui l’ont construit, ces “monstres” qu’il a croisés (Walsh, Lang, Huston), ses envies de cinéma et ses réflexions sur le cinéma, il évoque également ces cinéastes de la liste noire ou ces talents tombés dans l’oubli…
La presse en parle
"Pierre Rissient, toujours au combat pour défendre les metteurs en scène." Positif
"Talentueux touche-à-tout, Rissient fourmille d'anecdotes et de récits de coulisses sur tous ces épisodes desa vie, mister Everywhere semblant en effet présent partout." Les Inrocks
"Un oracle pour les cinéphiles curieux." Télérama
"Un livre d'entretiens aussi riche que sa vie !" Serge Bozon pour So Film
"Si vous êtes fasciné par les personnalités hors des sentiers battus, plongez-vous illico dans ces souvenirs sous forme d’interview fleuve." TéléStar
"Mister Everywhere ressemble à la personne de Rissient, ce grand bloc dur et tendre. Un œil qui voit tout ; des admirations tenaces alliées à des rancoeurs qui le sont à peine moins ; beaucoup de passion et autant de mauvaise foi… Et tout cela, fidélité, coups de sang et contradictions, continûment dépassé par une curiosité inépuisable et une précision de fer. Il faut lire Mister Everywhere." Emmanuel Burdeau pour Artpress
Extraits
«Je sais l’immense travail qu’il a accompli à mes côtés. Pierre a toujours été attentif à mon cinéma et cela, dès Play Misty for Me (Un frisson dans la nuit, 1971), mon premier film en tant que réalisateur. Par la qualité de son regard, par son érudition, par sa force de conviction aussi, il contribua à faire comprendre mes films, il aida à leur reconnaissance. Il le fit en France, puis partout ailleurs. Et il le fit avant tout le monde, et plus que n’importe qui.» Extrait de la préface par Clint Eastwood
«J’ai aussi connu le Pierre Rissient qui avait souvent dix, quinze ans d’avance sur les critiques du monde entier, qui refusait les mots d’ordre, les excommunications de principe. J’ai assisté à la manière dont la découverte de The Molly Maguires (Traître sur commande, 1970) a bouleversé sa perception de Martin Ritt, cinéaste qu’il ne considérait pas avant cette projection. Et par la suite, il a défendu Sounder (1972), Conrack (1974). J’ai partagé son enthousiasme pour Coeur de lilas (1932) d’Anatole Litvak qui nous forçait à nous plonger dans l’oeuvre passionnante de ce cinéaste, exclu par la critique française. Nous partageons tous les deux le même regret de ne l’avoir jamais rencontré. Pierre, regardeur infatigable, curieux insatiable, n’était pas un spectateur passif. Il repérait la ligne de force d’une oeuvre (qui n’avait parfois rien à voir avec son thème) et sa vision n’était jamais déconnectée du réel, de la vie secrète, intérieure d’un film. Il sentait dès les rushes un talent en train d’émerger, voyait dès le premier montage les plans, les dialogues qu’il fallait intervertir ou couper, comment aiguiser une scène, affûter le propos. Il ne se contentait pas de jugement esthétique mais intervenait, mettait ses mains dans le cambouis. Et dans ses avis, il n’y avait aucun cléricalisme doctrinaire, aucune soumission à la mode, à l’air du temps. Au contraire, l’exigence qu’il a toujours manifestée provoque chez lui un juste écoeurement devant la capitulation de certains intellectuels et de nombre de politiques à la remorque des sondages.» Extrait de la préface par Bertrand Tavernier
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