Mars 2013
800 pages REF 000033
32 euros
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À propos du livre
Préfaces de Martin Scorsese et Jean Charles Tacchella
“Le livre d’Hervé Dumont est l’un des meilleurs ouvrages sur un cinéaste de cet Âge d’or”, écrivit John Gallagher dans le respecté journal américain The National Board of Review, lors de la première édition de ce Frank Borzage. Il faut dire que le sujet en valait la peine. Les grandes stars d’Hollywood se battaient pour jouer dans les films de Frank Borzage, des inoubliables Janet Gaynor et Charles Farrell à Gary Cooper, de Marlene Dietrich, Spencer Tracy, Joan Crawford, Margaret Sullavan à James Stewart, Robert Taylor, Errol Flynn, Charles Boyer ou Ginger Rogers… Il a suscité l’enthousiasme des surréalistes autant que celui d’un cinéaste japonais comme Yasujiro Ozu. De lui, Samuel Fuller a déclaré : “C’est un des plus grands cinéastes américains de tous les temps” – une opinion partagée par beaucoup. Comme Josef von Sternberg, pourtant avare de compliments, mais qui admit que de tous ceux qui travaillèrent à Hollywood, Borzage fut “le plus digne de son admiration illimitée”. Ou comme Sergueï M. Eisenstein (qui le découvrit à Moscou), qui hissa Borzage aux côtés de Chaplin et Stroheim pour en faire “les trois plus grands cinéastes d’Amérique”. De fait, en 1920, Borzage reçut la première distinction artistique de cinéma jamais décernée aux États-Unis : la “Photoplay Gold Medal” et remporta en 1927 l’Oscar de la mise en scène – il en gagnera un second en 1931. Poète des déshérités, rêveur éveillé, cinéaste des amours éperdues, Frank Borzage s’est retiré peu après la fin de la guerre et, faute de revoir ses films, on les a longtemps oubliés. Mais au fil des ans, ils ont bâti une légende : ces chefs-d’oeuvre occupent désormais les histoires du cinéma. L’ouvrage d’Hervé Dumont, fruit de patientes recherches aux États-Unis et en Europe qu’il a encore approfondies pour cette nouvelle édition, dit pourquoi Frank Borzage est l’une des redécouvertes majeures de ces trente dernières années.
L'auteur
Hervé Dumont (1943), docteur ès lettres de l’université de Munich, a travaillé dans l’édition et l’enseignement avant de diriger la Cinémathèque suisse de 1996 à 2008. Il est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages sur l’histoire du septième art, parmi lesquels les biographies Robert Siodmak, le maître du film noir (1981), William Dieterle (2002), Leopold Lindtberg (1975), une encyclopédique Histoire du cinéma suisse, films de fiction 1896-1965 (1987, prix de la critique historique du cinéma de l’institut Jean-Vigo) et L’Antiquité au cinéma. Vérités, légendes et manipulations (2009, prix du Syndicat français de la critique). Il vit à Lausanne.
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