Depuis 2000, l'Institut Lumière et l'Auditorium de Lyon proposent chaque saison un programme exceptionnel de ciné-concerts, s'imposant comme un partenariat unique en son genre dans le monde. Un programme qui permet de découvrir les plus grands films de l'histoire du cinéma muet, avec accompagnement musical en direct sur la belle scène de l'Auditorium Maurice Ravel. L'occasion de venir écouter l'Orchestre national de Lyon jouer les partitions d'origine de films muets, quand celles-ci existent, ou des compositions récentes - et parfois inédites - créées par les plus grands noms de la direction d'orchestre spécialistes des ciné-concerts. Ou, pour certains films, profiter du somptueux orgue Cavaillé-Coll ou de formations contemporaines. Depuis quelques années, le programme s'enrichit de projections de films sonores ayant marqué par leur musique, dont la partition est jouée en direct par l'Orchestre national de Lyon.
Tarif réduit pour les abonnés de l’Institut Lumière, renseignements et billetterie auprès de l’Auditorium de Lyon.
Mercredi 7 juin à 20h
Jeudi 8 juin à 20h
Vendredi 9 juin à 20h en présence de Michel Hazanavicius et Bérénice Bejo
Samedi 10 juin à 18h
The Artist de Michel Hazanavicius
Hollywood 1927. George Valentin est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit. L'arrivée du cinéma parlant va le faire sombrer dans l'oubli. Peppy Miller, jeune figurante va, elle, être propulsée au firmament des stars…
The Artist c’est avant tout le pari osé d’un réalisateur : filmer à la manière des cinéastes du cinéma muet. Murnau, Stroheim, Lubitsch, et de nombreuses autres références cinématographiques se retrouvent dans ce film, délicieux pastiche plein de poésie, de Michel Hazanavicius. The Artist, c’est aussi un succès critique et populaire, avec 6 récompenses aux Césars et 5 récompenses aux Oscars, dont l’Oscar du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur acteur pour Jean Dujardin, après avoir raflé de nombreux prix, dont celui du meilleur acteur au Festival de Cannes. Aux côtés de la fabuleuse Bérénice Bejo, il offre un hommage drôle et bouleversant au cinéma muet et à ses acteurs. « Finalement, la force du film réside non pas tant dans la précision de la reconstitution que dans l’engagement d’un cinéaste qui a cru en sa tentative et qui s’est donné les moyens d’en réussir le pari. » (Jean A. Gili, Positif). Une fois n’est pas coutume, c’est donc un film muet contemporain qui sera accompagné, lors de ces séances exceptionnelles, par l’Orchestre national de Lyon.
(Fr, 2011, 1h40, N&B, avec Jean Dujardin, Bérénice Bejo, John Goodman, James Cromwell, Penelope Ann Miller)
Accompagnement par l’Orchestre national de Lyon
Direction : Ernst Van Tiel
Jeudi 29 septembre 2016 à 20h, Vendredi 30 septembre 2016 à 20h, Samedi 1er octobre 2016 à 18h
Star Wars en concert
Direction: Ernst Van Tiel
Mercredi 18 janvier à 15h et Jeudi 19 janvier à 20h
Sportif par amour/College de James W. Horne avec Buster Keaton
A l’Université, le jour de la remise des diplômes, Ronald fait un discours sur les méfaits du sport et loue les matières intellectuelles. Mary, dont il est amoureux, le lui reproche. Pour la séduire, il décide de devenir sportif…
Satire des campus universitaires américains où le sport est roi, College est le chef-d’œuvre méconnu de Buster Keaton. Véritable génie du burlesque dont il fut l’une des étoiles dans les années 1920 aux côtés de Charlie Chaplin et de Harold Lloyd, véritable cascadeur au visage impassible, Buster Keaton signe ici une œuvre pleine de trouvailles visuelles et acrobatiques, de gags sidérants de précision et de drôlerie. Pour les sauts à la perche, il fut doublé pour la seule fois de sa carrière (par Lee Barnes, champion olympique).
Evénement ! Présenté en version restaurée par Lobster Films, le film est accompagné par l’Orchestre national de Lyon, dirigé par Timothy Brock, sur une musique spécialement créée par le chef d’orchestre pour cette projection. Programmé dans le cadre de la 4e édition du festival Sport, littérature et cinéma organisé par l’Institut Lumière, un spectacle à vivre en famille.
(College, USA, 1927, 1h02, N&B, avec Buster Keaton, Anne Cornwall, Flora Bramley, Harold Goodwin)
Accompagnement par l’Orchestre national de Lyon
Direction : Timothy Brock
Nouvelle musique de Timothy Brock, co-commande de l’Auditorium-ONL, de l’Institut Lumière et de Lobster Films
Vendredi 3 février à 12h30 et 15h
Programme de musiques de films
Accompagnement par l’Orchestre des Pays de Savoie
Dimanche 12 mars à 16h
Les Trois lumières de Fritz Lang
Un couple et un étranger arrive tous trois dans une ville perdue dans le passé. La jeune femme pactise avec l’étranger - qui incarne la Mort elle-même - pour qu’elle lui rende l’amant qu’il lui a pris. Pour cela, elle doit sauver l’une des trois vies, incarnées par des lumières. Elle voyage alors dans le temps - à Bagdad au IXe siècle, à Venise au XVIIe, dans la Chine impériale…
Les Trois Lumières constitue le film de référence de l’expressionnisme allemand. Chef-d’œuvre intemporel et interculturel qui jette les bases de techniques visuelles et narratives largement utilisées par la suite, l’œuvre de Lang constitue un fleuron hors du commun. La puissance qui s’en dégage et les thématiques déclinées en font l’un des films les plus importants de l’histoire du cinéma. « Avec Les Trois Lumières, Lang s'inscrit ainsi dans un courant proprement germanique qui remonte au romantisme, où l'artiste - à la différence des réalistes puis des impressionnistes - ne se satisfait pas de la surface des choses, préfère la vision à l'observation, tente de faire surgir une réalité nouvelle, spirituelle derrière les apparences. » (Michel Ciment dans Fritz Lang, le meurtre et la loi, Gallimard, 2003)
(Der müde Tod, All, 1921, 1h38, N&B, avec Lil Dagover, Walter Janssen, Bernhard Goetzke, Hans Sternberg, Karl Rückert)
Accompagnement à l’orgue par Thierry Escaich
Jeudi 13 avril à 20h
La Nouvelle Babylone de Grigori Kozintsev et Leonid Trauberg
1871, après la défaite de la France contre la Prusse, durant la Commune de Paris. Un jeune couple est partagé entre les deux fronts : Louise, vendeuse à la Nouvelle Babylone est du côté de la Commune ; son fiancé, Jean, se bat du côté ennemi…
La Commune de Paris vue par les Soviétiques dans les dernières années du muet. La critique acerbe et juste du capitalisme exprimée par ce film magnifiquement photographié n’empêcha pas la presse soviétique d’écrire : « Ce film est nocif. Il ne doit pas être admis dans les clubs ouvriers. Il faut organiser un jugement public du film et de ses auteurs qui bafouent les pages héroïques de l’histoire révolutionnaire du prolétariat français. » En 1965, Kozintsev se souvenait : « Pour nous, de la génération des années 1920, le cinéma était une espèce d’Eldorado où il devait suffire de commencer à creuser pour faire quelques découvertes… » Le jeune compositeur Dimitri Chostakovitch crée pour La Nouvelle Babylone sa première musique pour le cinéma. Cette musique de film enthousiaste et expérimentale compte aujourd’hui parmi les plus grands classiques des musiques de films muets. L’un des chefs-d’œuvre du cinéma muet.
(Novyi Vavilon, Russie, 1929, 1h16, N&B, avec Elena Kouzmina, Piotr Sobolevski, David Gutman, Sofia Magarill)
Accompagnement par l’Orchestre national de Lyon
Direction : Timothy Brock
Musique : Dmitri Chostakovitch
Mercredi 19 avril à 10h, 15h et 17h
La Petite taupe de Zdenek Miler
La petite taupe vit au milieu de la forêt entourée de nombreux animaux. Sa curiosité et sa joie de vivre l'entraînent dans des aventures rocambolesques auxquelles elle fait face grâce à la complicité de ses amis…
Ces adorables dessins animés, produits par les célèbres studios Kratky Films à Prague, sont devenus de véritables classiques pour les enfants. La petite taupe ("Krtek" en tchèque), sans doute le personnage le plus populaire du dessin animé tchèque, est née dans les années 50 lors de la commande d’un film d’animation pour expliquer aux enfants la fabrication de la toile de lin. Zdeněk Miler souhaitait utiliser un animal sympathique pour intéresser les plus jeunes, et qui ne soit pas encore utilisé dans d’autres dessins animés. C’est en se promenant dans les bois et en trébuchant sur une taupinière que lui est venu l’idée du personnage de la petite taupe. La curiosité et la malice du petit animal l’entraînent une nouvelle fois dans des aventures burlesques et attendrissantes qui feront le bonheur des plus petits spectateurs !
(Kartek, République Tchèque, 2007, 47min, coul)
Accompagnement à l’orgue par Paul Goussot
Bruitage par Julien Baissat et voix par Damien Laquet
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