Festival Ecrans Mixtes
Invitation à Jonathan Caouette
La 7e édition du festival Ecrans mixtes aura lieu du mercredi 8 au mardi 14 mars. L’Institut Lumière accueille à chaque édition l’une des soirées du festival.
Cette année, elle sera consacrée à Jonathan Caouette. Veritable phénomène du cinéma indépendant américain, il sera des nôtres pour un double programme : une carte blanche pour laquelle il a choisi de montrer le premier film de Todd Haynes (1991), et la redécouverte son propre premier long métrage, Tarnation, journal intime filmé qui a secoué la scène américaine indépendante au début des années 2000.
Jeudi 9 mars
Offre spéciale.
Pour tout billet acheté pour l’une de ces séances, la 2e est proposée au tarif de 5€.
Le festival Ecrans mixtes a également lieu au Lumière Terreaux, au Lumière Bellecour et dans de nombreux autres salles et lieux de Lyon.
En savoir plus sur le festival Écrans Mixtes
19h Carte blanche à Jonathan Caouette
Poison de Todd Haynes (1991, 1h25, N&B et coul)
Présenté par Jonathan Caouette
Trois histoires inspirées de Jean Genet, autour de la violence et de la sexualité. Le premier long métrage du réalisateur de Loin du paradis, I’m Not There, et de Carol, auréolé d'un Teddy Bear à la Berlinale.
Invisible depuis des années, Poison est un flm fondateur du cinéma LGBT contemporain.
21h Tarnation de Jonathan Caouette (2004, 1h28, coul)
Présenté par Jonathan Caouette et suivi d'une discussion avec le public
L'autoportrait psychédélique de Jonathan Caouette, 31 ans, qui dès l'âge de 11 ans, décide de filmer la chronique chaotique de son enfance dans une famille texane. Il tente d'exorciser ses traumatismes via son journal intime composé d'instantanés, de films en super 8 et vidéo. Il y dépeint la dureté de son existence, sa relation fusionnelle avec sa mère, sa passion pour le cinéma underground, la comédie musicale et la culture gay...
Entre documentaire, fiction et journal intime, ce premier film de Jonathan Caouette sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes en 2004, a marqué les spectateurs par son inventivité. En renouvelant l’art de l’autoportrait aves les nouvelles technologies accessibles de chez soi, Jonathan Caouette insuffle à ce premier film une énergie et une intensité rares.
(USA, 2004, 1h29, coul, avec Jonathan Caouette, Renée LeBlanc)
