Billetterie

Une programmation spéciale

Du 7 au 14 décembre 2021


De Jane Campion à Paolo Sorrentino, une sélection de neuf films Netflix inédits en salles de cinéma en France. L'occasion de les découvrir magnifiés par le grand écran.

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Rencontre autour du cinéma des plateformes

Une rencontre avec Thierry Frémaux afin d’évoquer la question des plateformes, du grand écran et de cette programmation spéciale samedi 11 décembre à 18h30 dans la salle de cinéma de la Villa Lumière (Durée : environ 1h).

Entrée libre sur inscription obligatoire auprès de : communication2@institut-lumiere.org


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­Pendant une semaine, du mardi 7 au mardi 14 décembre 2021, l’Institut Lumière accueillera la projection des premiers films de Rebecca Hall, Maggie Gyllenhaal ou Jeymes Samuel (qui signe un western impétueux) ; le très attendu Adam McKay réunissant Timothée Chalamet, Leonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence ; La Main de Dieu de Paolo Sorrentino, Grand Prix du Jury à la Mostra 2021 ; les nouveaux films de Sam Levinson ou d’Antoine Fuqua avec Jake Gyllenhaal ; l’expérience américaine du réalisateur hongrois Kornél Mundruczó. Et, pour continuer à célébrer celle à qui les Lyonnais ont remis le Prix Lumière 2021, nous projetterons à nouveau The Power of the Dog de Jane Campion.

Ces neuf films nous ont été proposés par la plateforme Netflix qui montre rarement ses productions au cinéma. Nous en avons déjà accueilli quelques-unes : Roma d’Alfonso Cuarón, The Irishman de Martin Scorsese ou Five Came Back de Laurent Bouzereau au festival Lumière. Nous avons également projeté, venus d’autres plateformes, le film de Sofia Coppola (On the Rocks, en 2020) ou celui de Todd Haynes (The Velvet Underground, en octobre dernier), produits par Apple.

La salle de cinéma est la plus belle invention de Louis Lumière. Les plateformes, dont les œuvres sont destinées au petit écran, veulent – c’est inédit ! – les magnifier sur le grand, et qu’elles soient vues de la meilleure manière par un public de cinéphiles. Nous saisissons ce désir de cinéma et l’opportunité de montrer ces films au public lyonnais. On félicitera ou on désapprouvera ce type d’initiatives – au sujet des plateformes et de la place qu’elles occupent désormais dans le paysage, les débats sont nombreux et passionnés. L’Institut Lumière ne bénéficie de rien de Netflix. Nous sommes libres et projetons souvent des œuvres qui ne sortent pas en salles. Nous travaillons avec tous ceux qui nous proposent des films, toujours curieux d'œuvres qui ne sortent pas en salles, quand notre credo est le grand écran. Nous sommes là pour ça. Et lorsqu’il a été décidé que Jane Campion recevrait le Prix Lumière, Netflix a eu l’amitié de nous donner son film, comme celui de Paolo Sorrentino à qui le festival rendait hommage. Nous n’aurions pas accueilli cette programmation dans nos cinémas Lumière, car il faut défendre les films qui sortent, mais l’Institut est le lieu adapté pour cela. Les films que proposent Netflix, comme le Scorsese ou le Cuarón que nous avons montrés, seront magnifiés par des conditions de projection qu’un poste de télévision n’offre pas. C’est ce que nous disent certains spectateurs, avec qui il sera intéressant d’échanger. Il s’agit de neuf projections sur les centaines que proposent l’Institut Lumière chaque année. Son dévouement vis-à-vis des salles n’est plus à montrer : l’Institut a sauvé trois cinémas à Lyon et rassemblé encore 145 000 spectateurs devant le grand écran pour le festival il y a un mois associant l'ensemble des salles de la Métropole à l'événement.

La question de l’avenir du cinéma (dont la fréquentation est actuellement fragile, dans le monde entier) face à l’irruption des plateformes et à la domination des séries mérite que le débat ait lieu. La Cinémathèque française (qui accueille aussi cette programmation) et l’Institut Lumière sont des laboratoires qui entendent mener toute expérience destinée à réfléchir au cinéma de demain, autant qu’elles valorisent le cinéma d’hier. Pour que ni l’un ni l’autre ne disparaissent.

Remerciements à Jane Campion, Paolo Sorrentino, Maggie Gyllenhaal, Rebecca Hall et à Netflix.

 

 

Au programme

 

Clair-obscur-Passing-Affiche

Clair-Obscur de Rebecca Hall
(Passing, États-Unis, 2021, 1h38)

En 1929, à New York, deux femmes noires, Irene Redfield et Clare Kendry, sont suffisamment claires de peau pour pouvoir se faire passer pour blanches. Mais elles choisissent chacune de vivre de part et d’autre de la « frontière » raciale…

Actrice chez Christopher Nolan, Woody Allen ou Ron Howard, grande comédienne de théâtre maintes fois récompensée, Rebecca Hall adapte le roman de Nella Larsen pour son premier long métrage, sur une thématique brulante d'actualité. Avec Tessa Thompson (Dear White People, Creed, Avengers) et Ruth Negga (Loving).

Séance unique :
Mardi 7 décembre à 20h30

 

Guilty Affiche

The Guilty d’Antoine Fuqua
(États-Unis, 2021, 1h30)

Los Angeles. L'opérateur du LAPD Joe Baylor tente de sauver une interlocutrice en grand danger, mais il est loin de s'imaginer ce qui l'attend. Sa seule issue ? Affronter la vérité…

Auteur remarqué de Training Day et du récent remake du chef-d'œuvre de John Sturges Les Sept mercenaires, Antoine Fuqua est l'un des cinéastes qui travaille au corps l'identité afro-américaine. Avec The Guilty, il retrouve Jack Gyllenhaal, six ans après son film de boxe La Rage au ventre, pour un thriller sous forme de huis clos, haletant et déstabilisant.

Séance unique :
Mercredi 8 décembre à 18h30

 

Malcolm-and-Marie-Affiche

Malcolm & Marie de Sam Levinson
(États-Unis, 2021, 1h46)

Malcolm & Marie de Sam Levinson Après la projection en avant-première de son dernier film, un cinéaste rentre chez lui avec sa petite amie. Alors qu'il est certain que son film rencontrera un succès critique et commercial, la soirée prend une tournure inattendue : les deux amoureux doivent affronter certaines vérités sur leur couple qui mettent à l'épreuve la force de leurs sentiments…

Elle est le nouveau visage du cinéma américain (Dune, Spider-Man), il est la révélation de BlacKkKlansman de Spike Lee. Sam Levinson, créateur pour HBO de la série Euphoria, réunit à l'écran Zendaya et John David Washington dans un film salué pour son originalité, la virtuosité de sa mise en scène et la beauté de son noir et blanc, orchestré par le chef-opérateur Marcell Rév.

Séance unique :
Jeudi 9 décembre à 20h30

 

Main De Dieu

La Main de Dieu de Paolo Sorrentino
(È stata la mano di Dio, Italie, 2021, 2h09)

Naples dans les années 1980. Fabietto Schisa, adolescent mal dans sa peau, vit avec sa famille excentrique et haute en couleurs. Mais son quotidien est soudain bouleversé lorsque Diego Maradona, légende planétaire du football, débarque à Naples et le sauve miraculeusement d’un terrible accident…

Qu’il filme les arcanes du pouvoir (Il divo, sur Giulio Andreotti) ou ce qui reste de la dolce vita romaine (La grande bellezza), Paolo Sorrentino le fait toujours à sa manière, baroque, tourbillonnante, spectaculaire. Il est l’un des cinéastes italiens les plus importants du moment. Primé à Venise, La Main de Dieu est une oeuvre résolument autobiographique sur sa jeunesse napolitaine.

Séance unique :
Vendredi 10 décembre à 18h30

 

Pieces-of-a-Woman-Affiche

Pieces of a Woman de Kornél Mundruczó
(États-Unis / Hongrie, 2021, 2h06)

Après la perte de leur enfant à naître, un couple voit sa vie et son harmonie vaciller, alors qu'il intente un procès à la sage femme chargée de l'accouchement…

C'est l'une des grandes révélations du cinéma européen contemporain, aux côtés de Yorgos Lanthimos, Kirill Serebrennikov ou Pawel Pawlikowski. Le Hongrois Kornél Mundruczó a mis Cannes sans dessus-dessous avec ses films White God et La Lune de Jupiter. Pour Pieces of a Woman, il réunit un casting de haute volée : Vanessa Kirby (Prix d'interprétation à Venise pour ce rôle), Shia LeBeouf et Ellen Burstyn (Alice n'habite plus ici, Requiem for a Dream). “Préparez-vous à une déflagration, de celles qui vous marquent au fer rouge profondément dans la chair.” (Stéphanie Belpêche, Le Journal du Dimanche).

Séance unique :
Vendredi 10 décembre à 21h

 

Harder-They-Fall-Affiche

The Harder They Fall de Jeymes Samuel
(États-Unis, 2021, 2h16)

Le hors-la-loi Nat Love découvre que son ennemi Rufus Buck vient de sortir de prison. Avec sa bande, il décide de retrouver Rufus et d'obtenir enfin vengeance…

The Harder They Fall est le premier long métrage de l'auteur-compositeur Jeymes Samuel, déjà auteur du célèbre clip Legacy de Jay-Z  (par ailleurs producteur du film). Il se rapproche du cinéma, d'abord avec un moyen métrage où il met en scène Erykah Badu, Rosario Dawson et Jesse Williams, puis en temps que consultant sur le Gatsby de Baz Lhurmann. Pour son premier film, il dirige Jonathan Majors (Da 5 Bloods : Frères de sang) et la superstar Idris Elba, embarqués dans un duel à la vie à la mort, dans le Far West. Avec aussi Zazie Beetz (Joker) et Regina King (Boyz N the Hood, Jerry Maguire).

Séance unique :
Samedi 11 décembre à 15h  

 

Power Of The Dog Affiche Teaser

The Power of the Dog de Jane Campion
(Nouvelle Zélande, 2021, 2h07)

Montana, 1925. Les frères Burbank sont de riches éleveurs. Phil Burbanks est un cowboy à la peau aussi dure que le cuir, qui se montre cruel et vil à l'égard de la nouvelle femme de frère, Rose et du fils de cette dernière, Peter. Alternant entre la furie et la ruse, les railleries de Phil à l'égard de Rose prennent une forme inquiétante…

Douze ans après son dernier long métrage Bright Star, et cinq ans après la somptueuse série Top of The Lake qu'elle a développé pour HBO, Jane Campion, l'une des cinéastes les plus importantes du cinéma contemporain, lauréate de la Palme d'Or en 1994 pour La Leçon de piano et récipiendaire en 2021 du 13e Prix Lumière, revient à la mise en scène pour ce grand western dans l'Amérique des Rocheuses, implacable face-à-face entre deux des acteurs les plus doués de leur génération : Kirsten Dunst et Benedict Cumberbatch.

Séance unique :
Samedi 11 décembre à 21h

 

The-Lost-Daughter-Affiche

The Lost Daughter de Maggie Gyllenhaal
(États-Unis, 2001, 2h01)

Seule en vacances au bord de la mer, Leda (Olivia Colman) devient obsédée par une jeune mère et sa fille qu’elle observe sur la plage…

Elle a débuté à l'écran dans Donnie Darko (Richard Kelly), a tourné avec Oliver Stone (World Trade Center) et Christopher Nolan (The Dark Knight), et est devenue l'un des visages du cinéma indépendant américain. Pour son premier passage derrière la caméra, elle adapte Elena Ferrante (l'auteure à succès de L'Amie prodigieuse) et réunit l'oscarisée Olivia Colman (La Favorite, The Father) et Dakota Johnson, la talentueuse fille de Melanie Griffith révélée par David Fincher dans The Social Network. Le talent de réalisatrice de Maggie Gyllenhaal s'impose à l'écran de ce premier film, en compétition à Venise 2021, où il décroche le Prix du scénario.

Séance unique :
Dimanche 12 décembre à 18h45

 

Dontlookup Affiche

Don’t Look Up : Déni cosmique d’Adam McKay
(États-Unis, 2021, 2h25)

Une étudiante en astronomie et son professeur font une découverte stupéfiante : une comète, en orbite autour de la galaxie, fonce tout droit sur la Terre. Seul problème : personne ne semble s’en préoccuper, et avertir la population mondiale qu’un danger de la taille du Mont Everest s’apprête à détruire la planète s’avère des plus complexes…

Très remarqué pour ses satires politiques, The Big Short sur la crise des subprimes et Vice, qui retraçait l'itinéraire du Vice Président Dick Cheney, le nouveau film d'Adam McKay réunit un casting prestigieux, porté par Leonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence, autour desquels gravitent Timothée Chalamet, Cate Blanchett, Tyler Perry, Jonah Hill, Rob Morgan, Gina Gershon, et l'inénarrable Meryl Streep en Présidente, directement inspirée de Donald Trump !

Séance unique :
Mardi 14 décembre à 20h45

 

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