Billetterie

Les films classiques en sortie

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Du 19 mai au 25 juillet 2021

Hommage et soutien aux distributeurs de cinéma classique, ces passionnés qui oeuvrent pour faire découvrir des films de toutes nationalités et de toutes époques partout en France et que la fermeture des salles a fragilisés.

Pour commencer, Le Jardin des Finzi-Contini de Vittorio De Sica, Qui chante là-bas de Slobodan Šijan, Les Vitelloni de Federico Fellini, L’Avventura de Michelangelo Antonioni et Man Hunt de Fritz Lang. Des films en sortie nationale !

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Au programme

VITELLONI

Tamasa
Les Vitelloni
de Federico Fellini (I Vitelloni, Italie, 1953, 1h49, N&B)

Dans une station balnéaire de la Riviera romagnole, vit, entre désœuvrement et ennui, un groupe de jeunes gens oisifs qui ne parviennent pas à quitter l’adolescence. Fausto, le leader, a mis enceinte Sandra, la sœur de Moraldo, et cherche à prendre la fuite quand il est rattrapé par son propre père qui l’oblige à épouser la jeune fille… Une suite malencontreuse d’événements sur fond de carnaval, de cambriolage, d’infidélités, et de fuites…
Un portrait très humain de ceux que Fellini dénomma lui-même «les chômeurs de la bourgeoisie», ce film, traduit en français par Les Inutiles, fut le premier grand succès public du maître italien. La revue Positif publiait ces lignes en 1954 : « Disons dès l’abord qu’il est malaisé de parler d’un tel film, qu’il est impossible de ne point l’aimer. I Vitelloni ne nous écrase d’admiration ni sous son poids épique ni par de séculaires roueries psychologiques. C’est un film proche, qui nous concerne, s’adresse à nous à hauteur d’hommes. On rit. Et l’on comprend. »

 

MERE

Les Acacias
La Mère
de Mikio Naruse (Okaasan, Japon, 1952, 1h38, N&B)

Masako Takahara tient une modeste blanchisserie en périphérie de Tokyo. La vie est dure, et les dégâts de la guerre se font encore sentir. Mais Toshiko, sa fille ainée, est pleine de gaité et d’espoir. Si la vie s’effondre peu à peu autour d’elle, Masako reste une mère de famille vaillante, toujours debout et souriante dans la tourmente…
La Mère a longtemps bénéficié de deux statuts : celui d’unique film de Mikio Naruse visible en Europe mais aussi, tout simplement, celui d’un des rares films japonais que l’on connaissait en France. Au début des années 1950, seuls trois longs métrages venus de l’archipel étaient exploités dans nos salles : Rashomon, La Porte de l’Enfer et La Mère, ce dernier représentant la seule occasion pour les cinéphiles français de découvrir le Japon d’après-guerre sur grand écran. La sortie du film à Noël 1954 constitua la révélation d’un auteur dont on ne soupçonnait pas encore le statut au Japon. La rétrospective proposée par le Festival de Locarno en 1983 puis la diffusion de Nuages flottants (sorti en 1984 en France), et enfin la distribution commerciale d’une poignée de titres dans les années 1990 allaient bel et bien placer Mikio Naruse dans le panthéon des grands auteurs japonais de l’âge d’or des studios. Retrouver La Mère aujourd’hui, plus de 60 ans après sa sortie française, est un événement.

PLUIE-NOIRE

La Rabbia/Bookmakers
Pluie noire
de Shohei Imamura (Kuroi ame, Japon, 1989, 2h04, N&B)

Hiroshima – 6 Août 1945. Un terrible éclair déchire le ciel. Suivi d’un souffle terrifiant. Et l’Enfer se déchaîne. Yasuko fait route sur son bateau. Une pluie noire s’abat sur les passagers. Quelques années plus tard, les irradiés sont devenus des parias dans le Japon d’après-guerre…
Retranscription saisissante de l’apocalypse nucléaire et chronique familiale des survivants, Pluie noire est l’un des films majeurs de Shohei Imamura. Ce chef-d’œuvre célébré autant dans son pays qu’à l’étranger (Prix du jury œcuménique et Prix de la commission supérieure technique au Festival de Cannes 1989) est la mémoire cinématographique de la catastrophe d’Hiroshima.
« Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés », le célèbre vers de La Fontaine dans Les animaux malades de la peste pourrait s’appliquer aux personnages de Pluie noire : tous ne succombent pas à l’explosion atomique mais tous en subissent les ravages.
Certains sombrent dans la folie, d’autres sont mutilés à vie, d’autres encore périssent du cancer des années plus tard. On peut considérer Pluie noire comme le dernier volet d’une trilogie de Imamura sur les villages japonais. Profond désir des dieux décrivait les croyances d’une île au sud de l’archipel, La Ballade de Narayama les rites d’une communauté des montagnes, Pluie noire se déroule dans un village de la région d’Hiroshima. Ce ne sont plus les dieux des origines qui viennent régler la vie de la communauté, ni des rituels séculaires, mais les conséquences du bombardement atomique.

CHASSE-A-L-HOMME

Ciné Sorbonne
Man Hunt
de Fritz Lang (États-Unis, 1941, 1h45, N&B)

Au cours de l’été 1939, un chasseur anglais traquant le gibier se retrouve face au nid d’aigle de Berchtesgaden, d’où sort Hitler. Il épaule son fusil et vise le dictateur dans sa lunette. Il appuie sur la détente mais l’arme n’est pas chargée. Accusé d’avoir voulu assassiner le Führer, il est arrêté et torturé, avant de parvenir à s’enfuir. La chasse à l’homme se poursuit en Angleterre, où des espions nazis ont retrouvé sa trace…
Avec Man Hunt, Fritz Lang signe son premier, et sans doute meilleur, film antinazi. C’est un film de propagande, au sens où les films de guerre américains l’étaient alors : la lutte contre le Reich des cinéastes participe à l’effort de guerre et Fritz Lang, qui a fui l’Allemagne d’Hitler en 1933, n’est pas en reste. Mais, loin des pesanteurs du film à thèse, l’auteur de M le Maudit orchestre un modèle de thriller, non dénué d’humour, fort d’une intrigue haletante et de multiples rebondissements, et ponctué de séquences d’anthologie, à l’image de la poursuite dans le métro londonien, superbement reconstitué. Lang déclarait d’ailleurs : « Man Hunt n’est pas un film de propagande – le public n’aime pas la propagande – mais un film d’aventures sur un arrière-plan de nazisme, avec la Gestapo dans le rôle des chasseurs. »

AKIRA

Eurozoom
Akira
de Katsuhiro Otomo (Japon, 1988, 2h04, coul.)

Le gouvernement japonais soumet des enfants à des tests secrets pour exploiter leurs facultés parapsychologiques. L’expérience lui échappe… Adapté du manga culte du même Otomo, Akira a marqué des générations de spectateurs et artistes. Par son esthétique, l'une des plus racées et vertigineuses du courant cyberpunk (une ramification pessimiste et violente de la dystopie). Par sa virtuosité visuelle et rythmique. Mais aussi et surtout par son ton révolutionnaire. "Œuvre antisystème" de l'aveu de son propre auteur, Akira oppose une jeunesse ivre de drogue, de vitesse et de sexe à une bureaucratie corrompue et tyrannique. Dans le Japon des années 80, ultra-conformiste et hanté par les fantômes de la Seconde Guerre mondiale, le film fut un choc. 30 ans après, sa puissance est intacte.

Jardin-Finzi-Conti
© Collection Christophel. Tous droits réservés.

Les Films du Camélia
Le Jardin des Finzi-Contini

de Vittorio De Sica (Il giardino dei Fonzi-Contini, Italie, 1970, 1h34, coul.)

Italie, 1938. Le jardin des Finzi-Contini, un gigantesque parc qui entoure un manoir, appartient à une dynastie aristocratique et israélite de la ville de Ferrare. Alors que les mesures anti-juives se multiplient sous Mussolini, interdisant notamment les clubs sportifs aux membres non aryens, les Finzi-Contini refusent de voir la réalité en face. Ils accueillent des jeunes gens sur leurs courts de tennis dans le parc de leur demeure. C’est ainsi que Giorgio revoit Micòl, amie d’enfance et premier amour…
Le Jardin des Finzi-Contini est l’un des derniers films de Vittorio De Sica. Et l’un des plus beaux – sans doute parce que le crépuscule qu’il évoque est aussi celui du cinéaste. Adapté du roman de Giorgio Bassani, le grand écrivain de la ville de Ferrare (où naquirent ses amis Michelangelo Antonioni et Primo Levi), la riche famille patricienne de la communauté juive locale qu’il décrit n’ouvre guère les portes de son domaine. Tout n’est qu’ordre et raffinement, luxe et beauté. Quand le couperet des lois raciales tombe, la famille décide d’élargir le droit de participer à son tournoi de tennis. Comme le roman, le scénario de Valerio Zurlini, qui devait à l’origine tourner lui-même le film, insiste sur les frontières sentimentales contaminées par le contexte politique.
Aux côtés d’Helmut Berger, qui joue son frère, Dominique Sanda, comédienne révélée en 1969 dans Une femme douce de Robert Bresson (et qu’on retrouve aussi dans 1900 de Bertolucci), est sublime en Micòl Finzi-Contini. La lumière, qui enveloppe d’éphémère les destinées, imprègne le film de douceur et de révolte. Le Jardin des Finzi-Contini a remporté plusieurs récompenses prestigieuses, dont l’Ours d’or au festival de Berlin en 1971 et l’Oscar du meilleur film étranger l’année suivante.

amusement-park-visuel

Potemkine
The Amusement Park

de George A. Romero (États-Unis, 1973, 53min, coul.)

Un homme âgé (Lincoln Maazel), vêtu d’un costume blanc, erre dans un parc d’attractions de Pittsburg. Désorienté, isolé, il est bientôt confronté à de nombreux étrangers, mystérieusement hostiles. Tous semblent vouloir l’humilier…
Fin 2018, une révélation affole les fans de George A. Romero, disparu l’année précédente : outre plusieurs dizaines de scénarios non réalisés, le cinéaste a laissé un film achevé mais inédit, The Amusement Park… Cinq ans après le choc inoubliable de La Nuit des morts-vivants, Romero est contacté par une organisation caritative luthérienne. La commande est pour le moins surprenante : le film devra éveiller les consciences sur les effets de la vieillesse, l’indifférence de la société et la maltraitance envers les personnes âgées. Alors encore au début de sa carrière, Romero y impose son style. Film fou, fascinant, cette œuvre personnelle et pessimiste est toujours pleinement d’actualité, dans une société américaine où l’espérance de vie augmente mais dont les systèmes sociaux et de santé sont à bout de souffle. Une allégorie sociale brutale signée par le maitre de l’horreur.

QUI-CHANTE-LA-BAS

Malavida
Qui chante là-bas?
de Slobodan Sijan (Ko to tamo peva, Yougoslavie, 1980, 1h26, coul.)

Yougoslavie, avril 1941. Un apprenti chanteur, un tuberculeux, un chasseur, un notable, un ancien combattant, deux musiciens tsiganes attendent l’arrivée d’un car qui doit les emmener à Belgrade. Menée par un chauffeur totalement irascible, la petite troupe s’embarque dans un voyage loufoque…
Road movie dans le sillage du néoréalisme et de la comédie italienne, ce voyage tragicomique est l’occasion pour Slobodan Sijan de scruter la fin d’un monde à travers une galerie de personnages truculents, dans une succession d'épisodes cocasses et de situations incongrues. Ce mélange unique de férocité et d’humour, de gravité et de poésie donne une fable politique et picaresque, tout à la fois farce chaleureuse et burlesque, odyssée cruelle et désopilante.

JU-DOU

Solaris
Ju Dou
de Zhang Yimou (Chine, 1990, 1h35, coul.)

Dans la Chine rurale des années 1920, Ju Dou est achetée par Yang Jin-shan, le vieux propriétaire d’une teinturerie qui rêve d’avoir un héritier mâle. Parce qu’elle tente de résister à ses assauts, la jeune femme subit régulièrement les déchaînements de violence de son mari. Elle se réfugie dans les bras du neveu de ce dernier, qui vit sous le même toit et essuie également les brimades du vieil homme…
Olivier Père : « Les débuts de la carrière de Zhang Yimou l’imposent d’emblée comme un esthète de l’image, de la couleur et du cadre. Son cinéma s’inspire de la calligraphie et de l’opéra chinois. Ses personnages sont des signes, comme des idéogrammes sur une toile, à la fois symboles, corps et idées. Le moindre mouvement est chorégraphié. Cette recherche de la beauté permanente et du symbolisme n’exclut pas la dimension émotionnelle d’un film comme Ju Dou, à la cruauté exacerbée.
Le thème de la femme opprimée et martyrisée par une société machiste et archaïque traverse la filmographie de Zhang Yimou première période. Ses héroïnes sont des victimes mais aussi des combattantes capables d’une grande violence pour échapper à leur condition. Il faut reconnaître à Zhang Yimou un certain génie de scénographe. Les corps et les tissus, les teintures se mêlent avec une virtuosité extraordinaire. Mais dans Ju Dou il témoigne aussi d’un vrai talent de dramaturge, en convoquant les dieux et la loi des hommes qui vont contrarier l’amour passionnel et interdit du couple illégitime. Les premiers films de Zhang Yimou sont indissociables de Gong Li, égérie et compagne du cinéaste. L’actrice chinoise s’y révèle sublime et bouleversante. Ju Dou compte parmi les plus grands rôles de Gong Li, dont la beauté époustouflante ne doit pas faire oublier les talents de tragédienne. »

J'-AI-LE-DROIT-DE-VIVRE

Swashbuckler
J'ai le droit de vivre

de Fritz Lang (You Only Live Once, États-Unis, 1937, 1h26, N&B)

Après avoir été condamné et incarcéré pour le vol d'une voiture, Eddie Taylor sort de prison, bien décidé à regagner le droit chemin. Sa femme Joan a confiance en lui, mais la société, elle, se montre rancunière. Quand un hold-up meurtrier est commis dans la région, les soupçons se portent aussitôt sur lui...
Jacques Lourcelles dans son Dictionnaire du cinéma (Robert Laffont): « Le point d’accomplissement le plus parfait du classicisme langien, lequel repose sur un double équilibre. Équilibre entre le romantisme de l’auteur, présent dans la plupart de ses films, et son pessimisme. Équilibre entre les deux tendances de ce pessimisme : la tendance sociale et celle qu’on pourrait qualifier d’ontologique et de métaphysique. Pour Lang, la société, autant que sa condition, enferme l’homme dans un enfer où son innocence entraîne pour lui les mêmes conséquences fatales que sa culpabilité. La densité et la simplicité du récit, l’interprétation sublime de Henry Fonda et de Sylvia Sidney, le climat de menace qui pèse sur les deux héros, la géométrie de la mise en scène qui s’exprime à travers une multitudes de signes plastiques et dramatiques enserrant les personnages dans leur destin, l’opposition tragique des blancs opaques et des noirs d’acier font de J’ai le droit de vivre l’une des œuvres les plus durables du cinéma. C’est aussi une démonstration magistrale de ses pouvoirs et de sa beauté spécifique. »

AVVENTURA-visuel

Théâtre du Temple
L’avventura

de Michelangelo Antonioni (Italie, France, 1960, 2h20, N&B)

Anna (Lea Massari), riche héritière oisive, est fiancée avec Sandro (Gabriele Ferzetti), un architecte. Alors qu'ils font une croisière dans les Îles éoliennes accompagnés d'amis, Anna disparaît au cours d'une escale sur Lisca Bianca, petite île rocailleuse. Des recherches s'organisent, qui rapprochent Sandro de Claudia (Monica Vitti), la meilleure amie d'Anna…
L’avventura fait partie de la légende du Festival de Cannes. Lors de sa projection, huées, cris d’orfraie : une véritable bataille d’Hernani. Dès le lendemain, des artistes, parmi lesquels Roberto Rossellini, adressent à Antonioni une lettre de soutien. Le film se verra récompensé du Prix du jury pour sa « remarquable contribution à la recherche d'un nouveau langage cinématographique ».
Car L’avventura rompt avec les conventions et le classicisme de l’intrigue encore en vigueur. Antonioni qualifiera son film de « policier à l’envers ». Dès le premier quart du film, le personnage principal disparaît. Une disparition prématurée et définitive, aussi bien physique qu’affective. Antonioni filme alors le désœuvrement, le vide existentiel, l’incommunicabilité des êtres, un monde sans certitude, où tous errent sans but. Les paysages arides, quasi lunaires, de Lisca Bianca apportent une beauté mystérieuse aux images. L’avventura est un choc visuel d’une insolente modernité.

WICKER-MAN-visuel

Lost Films
The Wicker Man
de Robin Hardy (Royaume-Uni, 1973, 1h34, coul.)

Le sergent de police Neil Howie (Edward Woodward) se rend sur une île des Hébrides pour enquêter sur la disparition d'une jeune fille, Rowan Morrison (Gerry Cowper), à propos de laquelle il a reçu une lettre anonyme. Fervent chrétien, il est troublé lorsqu’il découvre que les habitants de l’île vouent un culte ancestral aux dieux païens. Tous, y compris la propre mère de Rowan (Irene Sunters), semblent tenter de contrecarrer son enquête, en affirmant que la fillette n'a jamais existé.
Premier film du réalisateur britannique Robin Hardy, The Wicker Man, ne sortira en France qu’en 2007. Inspiré du roman Ritual de David Pinner, le scénario est écrit par Anthony Shaffer, qui a signé l’adaptation de Frenzy (1972) d’Alfred Hitchcock et du Limier (1972) de Joseph L. Mankiewicz.
Signifiant littéralement "homme d’osier ", le titre du film fait référence à un ancien rite païen où l’on brûlait une immense effigie à forme humaine, fabriquée en osier. Ce film ovni, étrange et magnifique, est un véritable délire visuel et une ode à la liberté, qui renie les principes inculqués par le catholicisme et son puritanisme. Les habitants de cette ville font l’amour dans les champs, placent des crapauds dans leur bouche pour soigner leurs maux de gorge, enseignent aux enfants comment reconnaître un symbole phallique…, face à un sergent Howie scandalisé.

 

 

Les distributeurs de films de patrimoine


Les Acacias
Fondé par Simon Simsi et aujourd’hui dirigé par Jean-Fabrice Janaudy, Les Acacias est un des plus anciens distributeurs de films de patrimoine, tout comme de films récents. Son catalogue de répertoire se compose de cinéastes aussi prestigieux que Douglas Sirk, Sam Peckinpah, Ernst Lubitsch ou encore Luigi Comencini.
Film programmé : La Mère de Mikio Naruse (1952)

Les Bookmakers
Union des deux têtes chercheuses, Capricci (Thierry Lounas) et La Rabbia (Manuel Chiche), ce distributeur propose des films inédits et de répertoire, avec une ligne éditoriale audacieuse, tourné vers les films de demain autant que d'hier.
Film programmé : Pluie noire de Shohei Imamura (1989)

Carlotta
Détenant l'un des grands catalogues de cinéma de patrimoine et sortant les films tant en salles que dans des coffrets de prestige, Carlotta, fondé et dirigé par Vincent Paul-Boncour, est un acteur incontournable du cinéma de répertoire depuis plus de vingt ans.
Films programmés : les films d'Abbas Kiarostami

Ciné-Sorbonne
Dirigé par François Causse, Ciné-Sorbonne a été créée en 2006 en complément de l'exploitation de l’incontournable Filmothèque du Quartier Latin. Ciné-Sorbonne propose chaque année une sélection de grands films restaurés.
Film programmé : Man Hunt de Fritz Lang (1941)

Eurozoom
Eurozoom, fondé par Amel Lacombe, est le spécialiste de l'animation japonaise en France depuis 2006. Il nous permet ici de voir ou revoir Akira, invisible en salle durant de nombreuses années.
Film programmé : Akira de Katsuhiro Otomo (1988)

Les Films du Camélia
Créés par Ronald Chammah, les Films du Camélia existent depuis 1988, et proposent films inédits et de répertoire. Cette dernière section est composée de films rares voire invisibles en France à l'époque de leur sortie, le plus souvent italiens et indépendants américains.
Film programmé : Le Jardin des Finzi-Contini de Vittorio De Sica (1970)

Malavida
Spécialiste du cinéma d'Europe de l'est (nouvelles vagues polonaise et tchèque), ou du cinéma d'Europe du Nord (Bo Widerberg), Anne-Laure Brénéol et Lionel Ithurralde explorent avec Malavida des œuvres de cinéma aventureuses et exigeantes (Derek Jarman, Uri Zohar), mais ressortent aussi les films de cinéastes populaires tel Georges Lautner.
Film programmé : Qui chante là-bas de Slobodan Šijan (1980)

Potemkine
Depuis 2006 boutique puis éditeur DVD, Potemkine porté par son dirigeant Nils Bouaziz se lance en 2012 dans la sortie en salles de nombreux classiques ou inédits du répertoire cinématographique, des films souvent sans concession, aiguisant notre regard (Werner Herzog, Alan Clarke...).
Film programmé : The Amusement Park de George A. Romero (1973)

Lost Films
En 2009, Marc Olry fonde Lost Films, une société de distribution de films de patrimoine qui nous fait redécouvrir en copies restaurées des films le plus souvent rares, méconnus ou perdus, en les mettant en lumière pour rencontrer un nouveau public en salles.
Film programmé : The Wicker Man de Robin Hardy (1973)

Park Circus
Fondé en 2003 par John Letham et Nick Varley, Park Circus est une société internationale de vente et de distribution de films représentant plus de 25 000 films, produits le plus souvent par les grands studios hollywoodiens comme Sony Pictures, Universal, Paramount ou la MGM.

Solaris
Terrence Malick, Marcel Carné, Federico Fellini, Lino Brocka, Zhang Yimou, Ken Russel, Roy Andersson... : l’équipe de Solaris (Hervé Heumann, Guillaume Mannevy et Charlotte Roul) se penchent avec élégance sur l'ensemble de la cinématographie mondiale, alternant découvertes et classiques, films pointus ou populaires, sans hiérarchiser périodes, styles ou géographies.
Film programmé : Ju Dou de Zhang Yimou (2020)

Splendor
Japon, Iran, Australie, Nouvel Hollywood, films d'action des années 1980, jeune public : l'éclectisme de ce distributeur nous fait visiter la variété du septième art sans idées préconçues, et ce pour notre plus grand plaisir. Un voyage proposé par Serge Fendrikoff, Benoît Demarche et Nina Rebel-Faure.
Film programmé : Le Petit criminel de Jacques Doillon (1990)

Swashbuckler Films
Spécialiste du cinéma de l'âge d'or d’Hollywood, Swashbuckler est porté avec passion par Sébastien Tiveyrat. Son catalogue se compose de titres aussi prestigieux que La Comtesse aux pieds nus, Les Raisins de la colère, Sept ans de réflexion ou encore Rio Grande.
Film programmé : J’ai le droit de vivre de Fritz Lang (1937)

Tamasa
Tamasa est un des partenaires historiques des grandes sociétés de productions françaises (TF1, StudioCanal) pour les ressorties des films en salle et en DVD. On trouve dans ce gigantesque catalogue dirigé par Philippe Chevassu des cinéastes aussi précieux que Youssef Chahine, Pedro Almodovar, Elio Petri, Alain Cavalier, Alexander Mackendrick, Wes Anderson.
Film programmé : Les Vitelloni de Federico Fellini (1953)

Théâtre du Temple
Elément historique de la distribution de films de patrimoine en France, Théâtre du Temple et son programmateur Vincent Dupré ont œuvré sans relâche pour nous faire redécouvrir les grands classiques du cinéma mondial.
Film programmé : L’Avventura de Michelangelo Antonioni (1960)

 

Nous remercions également les distributeurs nous accompagnant toute l’année : Lobster, Mary X Distribution, Mission, Clavis Films ; et les producteurs historiques qui gèrent et valorisent les films de leur catalogue.




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