Le pilote de légende

Vendredi 22 janvier à 19h30

Un film rare et culte sur le championnat du monde de moto.

Sur une musique signée par le groupe Gong, un objet chéri des amateurs
à découvrir dans le cadre du festival Sport, littérature et cinéma.

Achat des places

continental circus
de Jérôme Laperrousaz (1972, 1h43)

Au cœur des circuits et des courses de motos en Europe, lors de la saison du championnat du monde moto de 1969-1970, surnommé Continental Circus. Le face-à-face entre Giacomo Agostini, pilote d’usine MV Agusta, champion du monde, et Jack Findlay, pilote privé, adversaire de toujours d’Agostini, "éternel second"… Le film fut l’un des premiers à utiliser des caméras fixées sur des motos ou des casques. Le fossé entre les pilotes d’écurie et les pilotes privés, les risques pris par les champions, la passion de la moto, la bande originale signée par le groupe Gong : un film mythique, pour la première fois en copie numérique. Le film a obtenu le Prix Jean Vigo et a été sélectionné pour représenter la France aux Oscars.

Séance conçue en collaboration avec la Direction du patrimoine du CNC.


Remerciements à Jérôme Laperrousaz.

Les critiques à l’époque de la sortie du film :

"Jérôme Laperrousaz a suivi, pendant une saison, le Continental Circus. Il a regardé, filmé. Rien n'est inventé ici. Pas de scénario, pas d'acteurs, de dialogues écrits. Reportage, cinéma vérité. Film moderne, agressif, marqué de hantise, qui révèle un vrai tempérament de cinéaste." Jacques Siclier dans Le Monde


"Voilà, le film le plus étonnant, le plus extraordinaire, le plus neuf qu'on puisse voir en ce moment. Le film de Jérôme Laperrousaz est un séjour dans un monde fermé où l'on ne vit que dans le bruit, le danger, l'inquiétude et l'espoir. Ce film m'a emballé. A vous de juger !" Michel Duran dans Le Canard Enchaîné


"Ce jeune cinéaste, a réussi quelque chose de très neuf et de très prenant. Tous les mômes qui sont atteints de la maladie de la moto s'y précipiteront, mais ceux que passionne le cinéma y trouveront aussi leur bonheur." Philippe Labro dans Le Journal du dimanche