Billetterie

Invitation à Artavazd Pelechian

 

« L’œuvre du cinéaste arménien Artavazd Pelechian fait figure d'éblouissante comète dans l'histoire du cinéma, et l'homme, dont les apparitions se font de plus en plus rares, est nimbé de mystère. Après David W. Griffith, Serguei Eisenstein et Dziga Vertov, l'un des plus grands monteurs de l'histoire du cinéma, et assurément le plus halluciné de tous. » Le Monde

Portrait-Pelechian

 

Mercredi 4 février à 20h30

Rencontre avec Artavazd Pelechian animée par Thierry Frémaux

Projection de Les Saisons d’Artavazd Pelechian (1972, 40min)

Le rapport des hommes à la terre, à travers la vie de bergers arméniens au fil des saisons.

« Un grand poème sur les relations des paysans arméniens avec la nature : cavalcades de moissonneurs dévalant des pentes en tirant des meules, glissades de bergers portant des moutons dans les bras. » (Libération)

Saisons

 

Dans le cadre de la semaine consacrée à Artavazd Pelechian organisée par le Centre National de la Mémoire Arménienne en partenariat avec l’Université Lumière Lyon 2 et l’École normale supérieure de Lyon.

Logo Centre National De La Memoire Armenienne

 


« L’œuvre d’Artavazd Pelechian fait figure d'éblouissante comète dans l'histoire du cinéma, et l'homme, dont les apparitions se font de plus en plus rares, est nimbé de mystère. Né en 1938 à Leninakan, en Arménie soviétique, Pelechian s'est formé au début des années 1960 au VGIK, la célèbre école de cinéma soviétique, et est l'auteur de treize films, depuis son film d'études intitulé La Patrouille de montagne (1964) jusqu'à Vie (1993).

(…) Cette œuvre, qui demeure largement méconnue du grand public, peut être considérée comme documentaire, mais fait imploser en réalité, par son lyrisme poétique, le cadre couramment admis du genre. C'est un cinéma sans acteurs, ni dialogues ni histoires, qui prend à bras-le-corps la matière filmée, l'ingère et la régurgite dans une succession de salves vibratiles, tantôt suaves, tantôt explosives, mais toujours imprégnées de la plus vive sensibilité, de la plus folle inspiration. En vérité, il serait plus juste de désigner Pelechian, après David W. Griffith, Serguei Eisenstein et Dziga Vertov, comme l'un des plus grands monteurs de l'histoire du cinéma, et assurément le plus halluciné de tous.

(…) La science du rythme, l'entrelacs réinventé de la bande-son et de la bande-image, l'art du montage à distance, qui sépare plus qu'il ne relie, évoquent l'ambition de ce cinéaste hors normes de proposer, comme en repartant de zéro à mi-chemin du muet et du sonore, une vision du cinéma tel qu'il aurait pu exister.

Cette ambition prométhéenne, l'homme Pelechian en accuse comme il convient la dimension utopique. Reclus quelque part à l'Est, n'ayant plus rien réalisé depuis 1993, opposant une certaine force de résistance à l'exploitation de ses films existants, le cinéaste est devenu de son vivant une sorte de mythe cinéphilique. »

Jacques Mandelbaum

Article paru dans Le Monde, 24 juillet 2007

Lire l'article complet ici

 

 

 

 

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